Le deuxième tome de Tanis arrive aujourd’hui en librairie, à peine neuf mois après le premier. Comme vous avez pu le voir dans le Journal de Spirou, notre dessinateur, Stéphane Perger, a créé encore une fois un incroyable show visuel, épique et subtil à la fois. Côté histoire, Denis Bajram et moi n’avons pas eu peur de plonger la jeune Tanis dans des émotions inhabituelles dans la bande dessinée d’aventures. Assiste-t-on à la naissance d’une héroïne ? Et est-elle bien celle que l’on croit ?
L’actualité
Tanis nommée pour le 7e Prix Littérature Jeunesse Antiquité
Festival Topette près d’Angers
Denis et moi serons ce samedi 20 septembre près d’Angers pour le festival Topette, coorganisé par Pat Perna, notre camarade de l’Atelier virtuel. Cette fête BD de village promet d’être très conviviale, les dédicaces étant facultatives. Nous aurons donc tout le temps de papoter avec les visiteurs et de signer nos livres en goûtant les bières et les vins locaux. Nous y retrouverons les autres copains de l’Atelier, Malo Kerfriden et Benjamin Benéteau, ainsi qu’une petite dizaine d’autres auteurs et autrices.
Bref, nous vous attendons nombreux pour fêter ces derniers jours de l’été dans la douceur angevine !
LIEU
Chaudefonds-sur-Layon
Brasserie La Gloutte
PROGRAMME
- 10 h
Ouverture - 11 h
Autour du tonneau #1 : Reprendre des personnages mythiques
Discussion avec V. Mangin, D. Bajram & B. Benéteau - 12 h – 15 h
Quiz et Battles d’artistes - 15 h
Autour du tonneau #1 : La justice en BD
Discussion avec J. Salmon-Fabiani, P. Perna & M. Kerfriden - 16 h – 18 h 30
Quiz & battles - 18 h 30
Spectacle dessiné
par O. Supiot & R. Petitsigne - 21 h
Bosko : rock cajun & zydeco - 22 h
DJ set
Toute la journée :
- Stand sérigraphie – Atelier La Piraterie (Chaudefonds)
- Tatouage – Thème Peau (Chalonnes)
- BD – Librairie Au repaire des Héros (Angers)
- Rencontres avec les auteurices, discussions, rigolades…
- Restauration midi & soir – Ramble
- Bar à vins
L’Abbatiale Saint-Vigor à Cerisy-la-Forêt
Coulisses d’Alix senator : le tome 3 validé
Dans la famille Alix Senator, il y a les albums classiques, les prémiums et les Coulisses pour tout connaître sur la réalisation de la série par Thierry Démarez, Jean-Jacques Chagnaud et moi.
Un premier exemplaire du tome 3 sur les albums 8 à 11, De Pétra à Khorsabad, vient d’arriver à la maison pour validation.
Eh bien c’est validé ! et avec grand plaisir ! Vous pourrez retrouver le livre chez CedMag Éditions en janvier prochain.
PS: pour les retardataires, les tomes 1 et 2 des Coulisses sont toujours disponibles sur le site de l’éditeur : Coulisses d’Alix senator
Alix senator 16 en librairie
Résumé de présentation :
La mort d’Auguste
Ironie de l’Histoire, Auguste meurt le 19 août 14 apr. J.-C., pendant le mois qui porte son nom depuis l’an 8 avant notre ère. Il se trouve alors à Nola, en Campanie, dans la cité de son père. Âgé de 75 ans, il est le seul maître de Rome depuis plusieurs décennies et le premier d’une longue série d’empereurs.
Les historiens antiques ne pouvaient passer à côté de l’événement. Certains, favorables à Livie et à son fils Tibère, le successeur d’Auguste, montrent le vieil empereur mourir dans les bras aimants de son épouse. D’autres, Tacite et Dion Cassius pour ne pas les nommer, reprennent au contraire à leur compte les rumeurs accusant Livie d’avoir empoisonné son mari avec des figues. Il était temps après plus de 50 ans de mariage (!) Auguste aurait eu le tort de vouloir, peut-être, changer d’héritier.
Un autre historien, Suétone, s’est attaché à rapporter les derniers instants de l’empereur : coiffé et maquillé de frais, il aurait demandé à ses amis s’ils avaient apprécié le spectacle de sa vie et, si oui, de l’applaudir, comme s’il n’avait fait, toute sa vie, que jouer la comédie.
Des thématiques que j’exploite avec bonheur dans ma série Alix senator, comme ici dans le tome 3, La Conjuration des rapaces.
La mort de Cléopâtre
Survenue le 12 août 30 avant notre ère, la mort de Cléopâtre est sans doute un des événements les plus célèbres de l’Antiquité et un de ceux qui a le plus inspiré auteurs et artistes.

Selon les historiens grecs et romains (qui ne l’aimaient pas), la reine se serait suicidée soit en utilisant une épingle à cheveux, soit en ingérant un de ses propres poisons, soit, plus romantique, en se faisant mordre par un aspic, c’est-à-dire un ouraeus, un cobra égyptien, symbole de royauté pharaonique. C’est, bien sûr, cette dernière version qui est devenue la plus célèbre. Aujourd’hui, on se demande si cette mort ne fut pas, en fait, un suicide forcé orchestré par le futur empereur Auguste.
En tout cas, c’est suite à sa défaite devant les troupes d’Octave et à leur invasion de l’Égypte que la reine met fin à ses jours, bientôt suivie par son amant, Marc Antoine. Cléopâtre échappe ainsi au triste sort réservé traditionnellement par les Romains aux vaincus : figurer enchaîner comme un esclave au triomphe de son vainqueur dans les rues de Rome.
C’est la fin de l’indépendance de l’Égypte qui devient une province de la République italienne finissante. Octave, débarrassé de ses derniers rivaux, va pouvoir devenir Auguste, le premier empereur romain.
D’autres articles sur Cléopâtre : Cléopâtre VII, reine d’Égypte et La mort de Cléopâtre dans Alix senator
Siestes et méridiennes de Millet et van Gogh
Pour continuer sur la canicule, puisqu’elle continue ces jours-ci pour beaucoup d’entre vous, voici deux des tableaux qui la symbolisent le mieux. Deux tableaux ou plutôt un et sa réinterprétation.
Voici :
- La Méridienne ou Les quatre heures de la journée : midi réalisée au pastel par Jean-François Millet en 1866 et conservée au Museum of Fine Arts de Boston
- La Méridienne ou La Sieste peinte par Vincent van Gogh en 1889-1890 et conservée au Musée d’Orsay.
Alors que Millet s’inspire des paysans de Barbizon qu’il voit tous les jours et de leurs travaux des champs, van Gogh s’inspire, lui, de Millet.
Il l’admire et le considère comme un des peintres des plus modernes de son époque. Pour ce tableau, il parle à son frère Théo de traduire dans la langue des couleurs les impressions de clair-obscur de Millet.
Ainsi, si van Gogh reprend quasiment à l’identique la composition de son prédécesseur, il fonde, lui, son tableau sur le contraste intense de bleus et de jaunes, des couleurs complémentaires. Finalement, ses paysans paraissent toujours agressés par la violente lumière de l’été dont rien ne vient les protéger au contraire de ceux de Millet qui semblent jouir dans l’ombre d’un sommeil apaisé.
La canicule, un temps de chienne
Les canicules se répètent mais les explications latines restent toujours valables.
« Canicule » vient donc du latin « Canis », le chien, ou plutôt de « Canicula », le nom donné par les Romains à l’étoile Sirius, la plus brillante de la constellation du Grand Chien.

En Italie, « Canicula » se lève et se couche avec le soleil entre le 24 juillet et le 24 août, la période le plus chaude de l’année et celle où surgissent le plus de… canicules. Savants et poètes s’en sont très vite rendus compte et ont associé l’étoile et les vagues de chaleur.
Pline l’Ancien nous dit dans son Histoire naturelle : « Quant à la Canicule, qui ignore que, se levant, elle allume l’ardeur du soleil ? Les effets de cet astre sont les plus puissants sur la terre : les mers bouillonnent à son lever, les vins fermentent dans les celliers, les eaux stagnantes s’agitent. Les chiens aussi sont plus exposés à la rage durant tout cet intervalle de temps ; cela n’est pas douteux. »
Horace parle, lui, dans ses Satires de « la rouge Canicule qui fera éclater les muettes statues ».
Que faire devant tant de malheurs annoncés ? Des sacrifices, bien sûr. Au début de l’été, lors de l’augurium canarium, on immolait donc des chiens roux à Canicula dans l’espoir qu’elle épargne moissons, hommes et animaux.
Quant à savoir si cela marchait…
Autre article sur le même thème : Des étés meurtriers














