Anecdotes et images de la semaine

Tous les jours ou presque, je poste sur les réseaux sociaux des images et/ou des anecdotes qui m’ont fait réagir sans mériter un vrai article sur ce site. Alors je les rassemble pour les publier ensemble quand j’en ai l’occasion. Si vous n’avez pas envie d’attendre, vous pouvez aller voir mes murs Instagram et Facebook : tout est visible par tous.

Voici les dernières publications de ce genre.

– Parfois, j’aimerais être une super-vilaine, genre Lestat croisé avec le monstre du Loch Ness. J’ai déjà trouvé mon repaire en Irlande. Bon, il y a des travaux à prévoir, mais le potentiel est énorme.

Photo prise par @bokehm0n du château McDermott dans le comté de Roscommon
– L’hallucination du 14 ocotbre
Toxicité maternelle, entendue sur France Culture et citée de mémoire.
L’écrivain Georges Simenon avait un frère engagé dans le mouvement pro-nazi belge Rex. Il fut même volontaire auprès de la Waffen-SS Wallonie.
Quand il mourut en 1947, leur mère dit simplement à George : « j’aurais préféré que tu meures à sa place. »
Georges Simenon avec son frère cadet Christian (à gauche), vers 1907-1908. ©rue des archives/tallandier

– Quand tu relis tranquillement le début de Sandman un samedi soir d’octobre et que tu tombes nez à nez avec César et la Pythie…

Enfin, pour les amateurs de Neil Gaiman et Mike Dringenberg, vous savez que César n’est pas vraiment César ni la Pythie la Pythie: il s’agit d’un rêve de John Dee, le Dr Destiny, ennemi de Sandman qui lui a volé son rubis.
Mais le fait que César ait rêvé de violer sa mère est sinon attesté historiquement, du moins fait partie de la légende du dictateur. L’historien grec Plutarque raconte précisément que César « rêva qu’il s’unissait sexuellement avec sa mère » le veille de franchir le Rubicon, c’est-à-dire d’entrée sur le territoire de Rome avec son armée, chose totalement interdite et même tabou. Ici violer sa mère, c’est donc s’emparer par la force de Rome, la mère de tous les citoyens de la ville. Un rêve qui se voulait prémonitoire.
Mais, malheureusement pour César, Rome s’est défendue.

Dans la carapace des tortues

Vous vous êtes déjà demandé ce qu’il y avait dans la carapace des tortues ?
Moi aussi.

Voici donc deux squelettes de ces sympathiques chelonioidea.

Le premier est celui d’une tortue de Floride de 40 cm environ.

Le second appartient à un archelon, une tortue marine disparue depuis 80,5 millions d’années. Elle vivait dans la mer recouvrant l’Amérique centrale et celle du Nord. Le plus grand specimen, trouvé dans les années 70, faisait 4 m de long. Celui que je vous montre, plus petit, a été photographié en 1902 dans le Musée de l’université de Yale.

Les images de la semaine

Tous les jours ou presque, je poste sur les réseaux sociaux des images qui me plaisent beaucoup sans mériter un vrai article sur ce site. Alors je les rassemble pour les publier quand j’en ai l’occasion. Si vous n’avez pas envie d’attendre, vous pouvez aller voir mes murs Instagram et Facebook : tout est visible par tous.

Voici les dernières :

– Un peu de douceur dans ce monde de brutes.
Madeleine aux deux flammes peinte par Georges de la Tour vers 1640 et conservée au Metropolitan Museum of Art, à New York.– Comment doivent s’habiller les députés quand ils siègent à l’Assemblée Nationale ?
Le peintre Jacques-Louis David – celui du Serment du jeu de paume par exemple – répond à cette épineuse question vers 1795-1799 :
Projet de costume de représentant du peuple conservé au Musée Carnavalet.

Portrait d’une jeune Vénitienne réalisé par Albrecht Dürer en 1505 et conservé au Musée d’Histoire de l’Art de Vienne.

– Bon j’avoue, je ne vous montre pas ces photos pour Maurice Garin mais beaucoup plus pour la voiture avec ses entraîneurs. Toute une époque !
Ci-dessous donc :
Maurice Garin, futur premier vainqueur du Tour de France au départ de la première étape en 1903.
Photo prise par Jules Beau et restée dans sa collection
et
Automobile de Maurice Garin, conduite par ses entraîneurs lors de la course Paris-Brest de 1901
Photo prise par Jules Beau et restée dans sa collection

– Tête d’une épouse ou d’une fille du pharaon Akhenaton réalisée en quartzite peinte vers 1350-1340 avant notre ère et conservée au Musée égyptien de Berlin.

Les images de la semaine

Tous les jours ou presque, je poste sur les réseaux sociaux des images qui me plaisent beaucoup sans mériter un vrai article sur ce site. Alors je les rassemble pour les publier ensemble quand j’en ai l’occasion. Si vous n’avez pas envie d’attendre, vous pouvez aller voir mes murs Instagram et Facebook : tout est visible par tous.

Voici les dernières :

-” Dickens’ Dream “, peinture inachevée de Robert W. Buss (1875) conservée au Musée Charles Dickens de Londres

– Jeune travailleuse attachant des têtes de poupées dans une usine de jouets en Grande-Bretagne, septembre 1918.

Photo de George P. Lewis.

– Premier autoportrait connu d’une femme peintre peint par la Flamande Catharina van Hemessen en 1548 et conservé au Musée des beaux Arts de Bâle.

– Quelques photos du télescope Hubble :

L’assassinat de Inejiro Asanuma

Le 12 octobre 1960 au Hibiya Public Hall à Tokyo, Otoya Yamaguchi, un ultranationaliste de 17 ans, assassine Inejirō Asanuma, le président du Parti socialiste japonais, avec un wakizashi – un petit sabre japonais traditionnel – pendant un débat télévisé.

C’est le début du déclin du Parti socialiste japonais qui finit par disparaître en 1996.

Yamaguchi, lui, se suicide en prison le 2 novembre, en se pendant avec ses draps après avoir écrit « vive l’empereur ! » et « si j’avais sept vies à donner pour mon pays ! » sur le mur de sa cellule avec du dentifrice.

Cette photo a été prise par Yasushi Nagao, photographe du journal Mainichi shinbun, un des plus grands quotidiens japonais. Elle a remporté le prix Pulitzer en 1961.

Hélène Bertaux et la défense des femmes artistes

Ci-dessus : Hélène Bertaux travaillant au modèle de la fontaine Herbet, photographiée par Étienne Carjat en 1864, photo conservée à la Bibliothèque nationale de France.
Hélène Bertaux (1825-1909) est une sculptrice qui, non contente de faire une brillante carrière au XIXe siècle, s’engagea pour la reconnaissance de la place des femmes artistes dans la société française.
En 1873, alors que l’Ecole des Beaux-Arts était interdite aux femmes, elle ouvrit un atelier de dessin et de modelage qui leur était destiné. En 1880, elle ouvrit aussi un immeuble d’ateliers pour femmes artistes.
L’année suivante, elle créa l’UFPS, l’Union des femmes peintres et sculpteurs, dont elle devint le première présidente jusqu’en 1894. Le but de cette association était de permettre aux femmes d’obtenir un véritable statut d’artiste et de créer des liens entre les créatrices. L’Union valorisait aussi leur travail en organisant chaque année un salon qui mêlait artistes installées et débutantes.
Mais le grand combat d’Hélène Bertaux commença en 1889 quand elle se mit à militer pour l’entrée des femmes aux Beaux-Arts et leur participation aux concours comme celui du Grand Prix de Rome. Elle obtint satisfaction en plusieurs temps : les femmes furent pleinement admises aux Beaux-Arts en 1900 et purent participer au Prix de Rome à partir de 1903.

Les images de la semaine

Je n’ai rien posté sur ce site cette semaine. J’ai eu le Covid à Angoulême et je m’en remets seulement. Mais j’ai fait tout de même quelques posts Facebook/Instagram.

Je vous en montre des résumés ci-dessous mais n’oubliez pas que vous pouvez me rejoindre directement sur mes pages sur les réseaux : tous mes posts sont lisibles par tous.

– Mâchoire de baleine photographiée par Eugène Trutat (1840-1910) et conservée au museum de Toulouse.

– Armure personnelle datant de la Première Guerre mondiale, avec capuchon en acier, gilet en plaques d’acier, gantelet-poignard en acier et paire de lunettes pare-éclats (avec de très minces fentes pour la vue).
Photo conservée par l’Imperial War Museum, Royaume-Uni.

– Minamoto no Raiko combattant un tsuchigumo, un esprit ayant pris la forme d’une araignée géante.

Détail d’un emaki, un rouleau japonais peint, du XVIe ou XVIIe siècle copiant une œuvre plus ancienne à l’auteur inconnu.

Diableries stéréoscopiques

Je viens de tomber par hasard sur des photos stéréo particulièrement appréciées/étudiées par Brian May, vous savez l’astrophysicien qui jouait de la guitare dans le groupe Queen quand il était jeune, oui, lui. Bref, ces clichés m’ont aussi particulièrement intéressée.

Vous connaissez mon goût pour les vanités et les représentations de la mort en tous genres si vous me suivez depuis un moment. Eh bien, il s’agit des Diableries, des photos de François Lamiche de sculptures représentant la vie en Enfer réalisées en argile par Louis Habert, Louis-Edmond Cougny et Pierre Hennetier.

Créées à partir de 1860, elles sont une satire de la vie sous le Second Empire. Je vous en montre quelques-unes ci-dessous (en version non-stéréo).

Les Piliers de la création

Histoire de s’évader un peu voici les « Piliers de la création », des colonnes de poussières interstellaires prises en photo le 1er avril 1995 par le télescope spatial Hubble. Pour vous donner une idée de leur taille, le Pilier de gauche est grand comme plus de trois fois le diamètre de notre système solaire.

Auteurs de la photo : Jeff Hester et Paul Scowen de l’Université de l’Arizona. Image composée de 32 photos prises par Hubble.

L’image est très spectaculaire surtout dans la version haute définition de 2014-2015 que je vous montre ci-dessus. Mais j’avoue la trouver encore plus sublime car ces Piliers, situés à plus de 7000 années-lumière de nous, ont sans doute été détruits par l’explosion d’une supernova il y a plus de 6 000 ans. C’est-à-dire que nous les admirons tels qu’ils étaient mille ans avant leur destruction et que l’image de celle-ci ne parviendra à nos descendants que dans mille ans.
Ça donne le vertige 🙂

Louise Michel

Demain 18 mars, nous commémorerons les 150 ans du début de la Commune de Paris. De très nombreuses femmes y participèrent. La plus connue reste toujours Louise Michel.

Louise Michel, photo prise à la prison des Chantiers de Versailles en 1871, Musée Carnavalet. Elle est ici désignée comme incendiaire et pas encore comme “pétroleuse”, nom que donneront leurs détracteurs aux Communardes.

Depuis 1871, Louise Michel est devenue une sorte de mythe: un idéal féminin radical pour la gauche et une furie hystérique et dénaturée pour la droite. Derrière ces légendes, se cache une personnalité aussi forte qu’iconoclaste.

Institutrice pendant le Second Empire, Louise Michel expérimenta de nouvelle méthodes pédagogiques tout en se proclamant républicaine et en fréquentant les cercles les plus actifs de l’opposition à l’empereur.

Durant la Commune, elle participa au Comité de vigilance des femmes de Montmartre et présida souvent les réunions du Club de la Révolution. Elle écrivit aussi des articles pour Le Cri du peuple, le journal de Jules Vallès et combattit même aux côtés du 61e bataillon de la Garde Nationale.

Arrêtée durant la Semaine sanglante, elle fut condamnée à la déportation et resta sept ans en Nouvelle-Calédonie. Elle y étudia les Kanaks en ethnographe. Elle traduisit leurs mythes et leurs poèmes. Pendant la révolte de 1878, elle n’hésita pas à choisir le parti des colonisés.

Libérée, elle commença à voyager en France et jusqu’en Algérie où elle tint de nombreux discours mettant en avant ses convictions féministes, anarchistes et anti-impérialistes. Elle les diffusa aussi par de nombreux romans, pièces de théâtre ou poèmes engagés.