L’actualité

Alix, le Gardien du Nil : page 3

Après la page 2, voici la page 3 du Gardien du Nil, le prochain Alix dessiné par Chrys Millien et mis en couleur par Florence Fantini. Vous pourrez le retrouver à l’automne prochain en librairie.
Après Alix dans les rues de Rome, voici donc Alix au Sénat… Une scène prémonitoire en somme.

Alix senator 15 : making of de la page 3

Rien que pour vos yeux… 🙂

Après les pages 1 et 2, voici la page 3 tome 15 d’Alix senator que vous pourrez découvrir en librairie à la rentrée prochaine. Je vous montre la page 3 où plutôt les différentes étapes dessinées de sa réalisation, du board à la page finie en couleur :

Alix, le Gardien du Nil, page 2

Le mois passé, je vous ai montré la page 1 noir et blanc du prochain Alix que je réalise avec Chrys Millien au dessin et Florence Fantini à la couleur: le Gardien du Nil.

Voici à présent la page 2: après l’Égypte et ses mystérieuses cités perdues, nous retrouvons Alix, Enak et Marc Antoine dans une rue animée de Rome. Un peu trop animée même.

Alix senator 15 :page 1 en couleurs

Les couleurs du prochain Alix Senator, le 15, avancent très bien aussi. Jean-Jacques Chagnaud fait un formidable travail, comme d’habitude.

Voici la page 1 mise en couleurs et, pour les curieux, les couleurs de Jean-Jacques, seules, sans le trait de Thierry Démarez.
Alix senator 15, Les Cercles des géants, à paraître cet automne.

Les cromlechs d’Er Lannic

Le cromlech marin de la page 2 du tome 15 d’Alix senator a été inspiré par ceux du petit îlot d’Er Lannic situé juste devant l’île avec le cairn de Gavrini dont je vous ai parlé le mois dernier. Il s’agit de deux demi-cercles de pierre élevés pendant le néolithique, vers 3 500 ans avant notre ère.

© 2015 IGN/Géoportail, modifié d’après Jeremy Percival pour la localisation des parties immergées

Celui situé le plus au sud est constitué, en plus d’un menhir central, de 64 pierres dressées. Il est peu visible de nos jours : il est largement recouvert par l’eau du golfe du Morbihan. Il faut dire que le niveau de la mer est monté de 5 mètres depuis l’époque à laquelle il a été construit.

L’autre hémicycle, toujours visible sur l’île, est fait de 30 dalles de pierre de plus ou moins 4 mètres de haut chacune et de deux menhirs encore plus imposants. Celui du nord devait mesurer dans les 8,20 mètres avant d’être brisé.

L’îlot d’Er Lannic et son cromlech vu du sud. En arrière-plan l’île de Gavrinis et son cairn, puis le port de Larmor-Baden. © Pierre F631

Toutes les pierres sont d’origine locale. Certaines comportent des gravures difficiles à interpréter : des traits verticaux parallèles ou encore des formes rappelant celles des haches trouvées sur place dans des coffres funéraires, enterrés à côté d’une profusion de silex, de pointes de flèche, de grattoirs et autres rabots.

A côté des ossements humains, d’autres restes de poissons, de bovidés et cerfs ont été découverts, résultats peut-être de sacrifices réalisés au moment des inhumations.

© Pierre F631

Le Cairn de Gavrinis, inspiration d’Alix senator

Dans le post précédent, je vous ai montré la première page du tome 15 d’Alix senator à paraître cet automne. On y voit plusieurs monuments mégalithiques. Le jeune couple se trouve ainsi dans un bâtiment inspiré du cairn de l’île de Gavrinis, dans le golfe du Morbihan.
Il s’agit d’un amas de pierre constitué entre 4 250 et 4 000 avant notre ère pour recouvrir un « dolmen à long couloir et à chambre simple ». Il en existe beaucoup du même genre en Bretagne mais aussi dans les îles britanniques et sur toute la façade occidentale de l’Europe.
Haut de 8 m, le cairn de Gavrinis est légèrement ovale (60 × 54 m). Son couloir intérieur fait plus de 10 m et donne sur une unique petite chambre funéraire quasiment carrée. Avec les moyens de l’époque, il aurait fallu 3 ans à 100 personnes pour le construire !
Mais plus que ses dimensions, c’est la décoration intérieure qui fait de cet endroit un exemple exceptionnel d’art néolithique (et non celte comme on l’a cru longtemps). Les parois verticales du couloir sont ornées de multiples gravures abstraites (arceaux, crosses, zig-zags…) dont on ignore toujours aujourd’hui la signification, si jamais elles en ont eu une.
Ces « dessins bizarres » comme disait Prosper Mérimée, ont donc donné lieu à de multiples hypothèses plus ou moins ésotériques. Ils méritaient bien leur place dans un cycle fictionnel sur l’Atlantide.