L’actualité

Rencontre et signatures à Toulouse

Si vous êtes à Toulouse le samedi 15 mars 2025, c’est l’occasion de venir nous rencontrer, Denis Bajram, Christophe Bec et moi lors d’une table ronde sur la science-fiction à la Médiathèque José Cabanis. Elle sera suivie d’une séance de signatures à la libraire Comptoir du Rêve. Comme d’habitude, Denis ne fera pas de dédicaces dessinées, mais il sera, comme moi, enchanté de pouvoir discuter avec vous tous !

 

SAMEDI 15 MARS, TOULOUSE

Avec Denis Bajram, Christophe Bec & Valérie Mangin

15H : Table ronde Science-fiction
Médiathèque José Cabanis
1 Allée Jacques Chaban-Delmas

17H : Séance de signatures
Comptoir du Rêve BD
25 Rue de Rémusat
Renseignement : 05 62 72 10 83

 

Un Alix senator 18 pour 2027

Amies lectrices, amis lecteurs d’Alix Senator, les aventures de votre sénateur préféré vont continuer de plus belle. Le Comité Martin vient de valider le synopsis (résumé de l’album) que j’ai proposé pour le tome 18 de la série : L’Arche.

Après avoir rejoint L’Atlantide à la rentrée prochaine et affronté Le Maitre des masques en 2026, Alix et ses compagnons iront donc à la découverte des mystères de la Jérusalem d’Hérode le Grand et de la Judée du premier siècle avant notre ère.

Tanis : grande interview dans « C’est plus que de la SF »

Denis Bajram et moi sommes à nouveau invités dans l’excellent podcast C’est plus que de la SF de Lloyd Cherry, pour une session enregistrée pendant le festival d’Angoulême pour la parution du tome 1 de Tanis. C’est la sixième fois en cinq saisons que nous intervenons (à croire que nous somme un peu fans de SF) mais cette fois nous sommes accompagnés par Stéphane Perger, notre excellent dessinateur sur la série.

Nous parlons donc, logiquement, de comment nous avons collaboré tous les trois et de comment Stéphane s’est emparé du projet. Nous y évoquons aussi les origines de notre histoire, en remontant même jusqu’à nos souvenirs d’enfance. Bref, bonne écoute !

 

Alix senator 16 : les couleurs sont finies

Ça fait un moment que je ne vous ai pas parlé d’ Alix Senator… Tout avance bien. Jean-Jacques Chagnaud et Thierry Démarez viennent de terminer les couleurs du tome 16, L’Atlantide, et vous devriez retrouver notre cher sénateur en librairie à l’automne comme tous les ans.


Ci-dessus sur la planche 3, vous retrouver Sertis et Nanto, deux héros du tome 15 qui ont choisi de poursuivre l’aventure atlante avec Alix et les siens sur le Pythéas, le grand bateau apte à voguer sur les mers du nord.

 

Les Coulisses d’Alix senator

Amies et amis, lectrices et lecteurs d’Alix Senator, vous pouvez à présent découvrir comment est né votre sénateur préféré dans les Coulisses de la série publiées par CedMag Éditions.

Il y a déjà deux tomes disponibles : le 1 sur les coulisses du cycle de Rapaces (tomes 1 à 3) et le 2 sur celles du cycle de Cybèle (tomes 4 à 7). Elles comportent des documents inédits sur la série, des extraits des scénarios, des story-boards, des pages commentées, des interviews des auteurs et des enfants de Jacques Martin…

Vous pouvez les commander à votre libraire préféré ou bien directement sur le site de l’éditeur : CedMag éditions.
Les tomes suivants ( sur les cycles “De Pétra à Khorsabad” et “l’Atlantide”) sont en préparation. C’est le moment de nous envoyer un message pour nous dire ce que vous aimeriez voir dedans.

Dédicaces à Angoulême

Chers amis, je serai présente comme tous les ans au prochain Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

En plus d’avoir la joie de participer à l’exposition Plus loin : la nouvelle science-fiction, je dédicacerai Tanis, la nouvelle série que je co-scénarise avec Denis Bajram pour Stéphane Perger ainsi qu’Inhumain écrite toujours avec Denis pour Thibaud de Rochebrune, les deux parus aux éditions Dupuis.

Voici les horaires :
– Jeudi : 13h – 15h, sur le stand Dupuis.
– Vendredi : 11h- 13h sur le stand et 15h-17h au Vaisseau Moebius
– Samedi : 12h – 14h sur le stand.

A bientôt !

Tanis en librairie

Tanis, c’est la nouvelle série à grand spectacle que je scénarise avec Denis Bajram pour Stéphane Perger. Le premier tome, paru aux éditions Dupuis, est arrivé dans toutes les bonnes librairies hier. J’ai hâte d’avoir vos retours: donnez-moi vos impressions par message sur ce site ou sur les réseaux sociaux. 🙂

Un petit résumé pour vous donner envie : “10 000 ans avant notre ère, vallée du Nil. La jeune Tanis, intouchable à cause de ses cheveux blancs, vit avec l’Ancien, son père adoptif et le chaman du village. Une nuit, avec son seul ami, Sepi, elle se découvre le pouvoir d’ouvrir la pyramide d’Osiris, le dernier roi des Atlantes. Mais en y volant le masque du géant, ils commettent un terrible sacrilège : des rochers de feu s’abattent sur le village. Par miracle, Sepi, revêtu du masque, parvient à arrêter leur chute d’un simple geste. On exulte : Osiris est ressuscité ! Une ère de prospérité et de bonheur semble dès lors s’ouvrir pour la vallée. C’était compter sans les Aryanas, un peuple guerrier venu de la mer. Attirés par le jeune royaume divin, ils y apporteront la peur, la violence, l’esclavage et… l’amour.”

 

Narration : une page de Kogaratsu

Hier, l’envahissement de mon fil FB par des photos de Marc Michetz m’a appris sa mort. Je ne le connaissais pas personnellement mais j’avais lu, il y a quelques années, et beaucoup apprécié la série Kogaratsu qu’il avait réalisée avec Bosse au scénario.

Elle avait commencé en 1983, bien avant la grande mode du manga, 20 ans même avant la traduction du Lone wolf and Cub de Kazuo Koike et Goseki Kojima en français. Comme Ogami Itto, le loup solitaire, Nakamura Kogaratsu est un samouraï qui perd son maître et erre en rônin sur les routes du Japon du XVIIe siècle.

Je vous montre ici une page de l’histoire courte Le Pont de nulle part dessinée en 1988 et publiée en album 3 ans plus tard. Contrairement à la page de d’Astérix que je vous ai présentée il y a quelques temps où il n’y avait que des bulles et pas dessin (voir ici ), ici, on a une page illustrée mais complètement muette. La narration BD peut tout à fait se passer de cartouche et de dialogues pour transmettre un message.

La page se divise en 2 partie égales. La première est une seule grande case qui nous décrit la situation de départ : Kogaratsu, de face à l’arrière-plan, découvre un combattant qui tourne le dos au lecteur et semble bizarrement attendre devant un pont détruit, qui ne mène nulle part. Un homme très mystérieux donc. Michetz a dessiné ces deux samouraïs au milieu d’un site très riche et très évocateur du Japon où la ruine le dispute en élégance à la nature qui l’entoure (rochers, arbres, ciel).

Ce décor posé, il n’y a plus besoin d’y revenir ensuite. Michetz peut se concentrer sur ses personnages. La deuxième partie de la page se concentre sur leurs regards. Ils se jaugent, sans un mot, avant de s’affronter. Mais, si au centre on a deux petites cases avec les yeux de chacun des adversaires, le reste des cases qui les entourent est consacrée à ce que regarde Kogaratsu : le visage fermé de son futur opposant, ses armes et finalement, son étendard. Celui-ci pourrait briser le silence de la page mais l’inscription qu’il porte est en japonais, c’est-à-dire que lecteur ne la comprendra sans doute pas. Elle ne lui dira rien et restera un accessoire décoratif. Il faudra attendre la page suivante pour apprendre qu’elle est une invitation à combattre son propriétaire.

Cette deuxième partie aurait pu être construite sur de parfaits effets de symétrie, mais cela l’aurait sans doute rendue très figée. Au lieu de cela, Michetz a mis en écho les cases avec le sabre et l’étendard avec deux petites cases au lieu d’une seule. Il a également décalé les yeux des deux hommes vers la gauche et les a placés légèrement par-dessus les autres cases. C’est cela qui donne de la vie à l’ensemble et rend plus intense le duel de regard.

Et ne pensez pas qu’on soit ici dans un effet cinématographique : c’est purement de la Bande Dessinée.

Tintin avant Tintin

En 1898, paraissait le premier album des aventures de Tintin ou plutôt de Tintin-Lutin.
Il s’agissait d’un recueil d’histoires courtes pour enfants créées par Benjamin Rabier et Fred Isly. Elles racontaient les bêtises et les tours joués à son entourage par un jeune garçon surnommé Tintin-Lutin.
Pourquoi ? L’introduction du livre nous répond :
“Ça ! c’est Tintin, oui, c’est Tintin-Lutin,
De son vrai nom il s’appelle Martin,
Mais sa maman lui donna ce surnom :
Car c’était un véritable démon,
Un diablotin remuant et peu sage ;
Du reste, ça se lit sur son visage.”
Bref, un caractère à l’opposé de celui du héros d’Hergé qui n’a jamais caché son admiration pour Benjamin Rabier ni l’influence qu’il eut sur lui.