Un tout grand merci aux Utopiales pour cette magnifique rétrospective sur mon travail ainsi qu’à Gilles Francescano et Denis Bajram pour leur scénographie. 108 000 visiteurs l’ont parcourue en 4 jours, c’est juste incroyable.
Cela fait surtout plaisir d’avoir vu autant de gens non seulement regarder les images mais aussi passer beaucoup de temps à lire les panneaux. Je n’ai donc pas écrit tous ces textes en vain. 🙂
Amis organisateurs de festival, lancez-vous dans les expositions sur les scénaristes, vous ne le regretterez pas !
Dans le tome 10 d’Alix Senator qui sort la semaine prochaine, vous verrez que je remercie tout spécialement un bon copain : Pascal Mériaux. Pas le Pascal Mériaux qui fait partie de l’organisation du festival d’Amiens, mais le Pascal Mériaux des Éditions de la Gouttière.
Sans lui, je n’aurais sans doute pas pensé aborder les thèmes de la conquête de la Gaule par les Romains et surtout des terribles séquelles, physiques et psychologiques, laissées par les combats sur les combattants.
Pourtant, Alésia, la défaite gauloise, le sort des vaincus en général sont des thèmes très importants dans l’univers d’Alix. Avant d’être sénateur, il est lui-même un orphelin de guerre réduit en esclavage par ceux-là même qui ont tué son père. Ce sont les Parthes et non les Romains mais cela change peu de choses au final. Pourtant, c’est comme ça, sans Pascal, j’aurais sans doute laissé ces thèmes en friche encore un moment.
Heureusement, en 2017, il nous a parlés, à Denis et moi, d’un projet de collectif qu’il avait pour l’année suivante. Cela devait s’appeler Traces de la Grande Guerre et offrir des visions d’auteurs de la Première Guerre mondiale et des conflits en général. Nous avons tout de suite accepté de participer et nous avons entraîné dans l’aventure le reste de l’Atelier Virtuel. Mon histoire courte, Guerre éternelle, montre un garçon de la préhistoire découvrant que sa forêt allait être le lieu de batailles récurrentes pendant des siècles, des millénaires même. Je pensais surtout au nord de la France en écrivant ce scénario, et puis à ma région natale, la Lorraine, aussi.
Bien sûr, parmi tous ces combattants, je n’ai pas pu m’empêcher d’inclure des Romains. C’était trop tentant. C’est alors que j’ai eu le déclic : le prochain Alix senator que j’allais écrire devait parler de cette « guerre éternelle » et de ses traces indélébiles. J’ai commencé à me documenter sur la guerre des Gaules et à relire les albums d’Alix classique qui en parlaient. Et je me suis lancée…
Sans Pascal donc, sans ses Traces de la Grande Guerre, il n’y aurait pas eu de Forêt carnivore. Ça mérite bien un très grand merci, sur l’album, comme ici sur mon site.
Après m’avoir courageusement apporté mon carton d’exemplaires d’auteur, Milou découvre avec autant de plaisir que moi le collectif Traces de la Grande Guerre ( Éditions de la Gouttière) et plus particulièrement Guerre éternelle, le 8 pages réalisé avec les autres membres de l’Atelier virtuel : Denis Bajram, Malo Kerfriden, Thibaud De Rochebrune, Ronan Toulhoat, Julien Carette, Stef Djet, Nicolas Siner, Christelle Robin, Alexis Sentenac, Brice Cossu, Johann Corgié, Yoann Guillo.
Et voilà, le bébé est né : le collectif Traces de la grande Guerre édité par La Gouttière est arrivé dans toutes les bonnes librairies de France et d’ailleurs ce vendredi.
J’y ai commis Guerre éternelle, une histoire de 8 pages sur les guerres qui ont ravagé sans cesse ma Lorraine natale.
Elle a été illustrée par le reste de l’Atelier virtuel :
Aux dessins : Denis Bajram, Brice Cossu, Julien Carette, Johann Corgié, Stef Djet, Malo Kerfriden, Christelle Robin, Thibaud De Rochebrune, Alexis Sentenac, Nicolas Siner, et Ronan Toulhoat
A la couleur : Yoann Guillo
L’Atelier virtuel participe cette année au collectif Traces de la Grande Guerre, publié par les Éditions de la Gouttière avec une histoire courte de 8 pages : Guerre éternelle.
J’ai eu le plaisir d’en faire le scénario.
Au dessin, il y aura : Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac, Johann Corgié, Stef Djet, Nicolas Siner, Julien Carette, Malo Kerfriden, Christelle Robin, et Thibaud De Rochebrune
Et à la couleur Yoann Guillo !