L’actualité

Utopiales 2018

Les Utopiales, LE festival international de science fiction, se tiendra à Nantes du 31 octobre au 5 novembre prochain sur le thème du corps.
Bien sûr, j’y serai comme tous les ans et bien sûr, j’y serai en très bonne compagnie.
Pour découvrir tous les invités : Utopiales 2018

Publié le Catégories Rencontre, Salon
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Yom Kippour

Cette année, les Juifs célèbrent Yom Kippour, le Jour du Grand Pardon, de la soirée du 18 septembre à celle du 19.

Il s’agit du jour le plus saint de l’année juive et de la fête la plus respectée de la communauté. Elle met fin à la période pénitentielle de 10 jours commencée à Roch Hachana  et elle est centrée sur le pardon et la réconciliation.

Les fidèles y respectent les interdictions traditionnelles du Shabbat (ne pas travailler, écrire, utiliser l’électricité…) et y assistent à au moins un des cinq offices de prières prévus par la liturgie.

Mais Yom Kippour implique aussi une certaine mortification : c’est un jour de jeûne total. Tout individu de plus de 12 ans pour les femmes et 13 ans pour les hommes doit s’abstenir de nourriture et de boisson d’un coucher du soleil à l’autre, à l’exception de ceux qui risqueraient de mettre leur vie en danger (diabétiques, accouchées…). La veille, tous ont d’ailleurs partagé un grand repas festif et surtout, pour manifester l’esprit de la célébration, pardonné aux autres quels qu’ils soient.

Ci-dessous : prière devant le mur des Lamentations à Jérusalem durant Yom Kippour 2015. ©ilneigesurjerusalem.com

Voodoo child

Le 18 septembre 1970, Jimi Hendrix était retrouvé mort dans sa chambre du Samarkand Hotel de Londres. Il avait sans doute succombé à une asphyxie après une overdose de barbituriques mélangés à de l’alcool.

Ce triste anniversaire est surtout pour moi l’occasion de publier ici quelques pages de « Voodoo child:The Illustrated Legend of Jimi Hendrix » de Martin I. Green, illustré par le génial Bill Sienkiewicz en 1995.Eux-mêmes décrivent cet album hommage comme “not so much outright biography as speculative fantasy”

Speculoos, latin et gourmandise

Bon, j’ai craqué 🙂 , j’ai rapporté de Bruxelles ma gourmandise belge préférée, celle qui faisait la joie de mes « petits cafés » quand j’habitais près du Manneken-Pis avec Denis : des speculoos de la maison Dandoy (non, je n’ai pas d’action chez eux).

Les speculoos sont des biscuits à base de farine, de beurre et de cassonade (d’où leur couleur traditionnelle brun foncé) aromatisés aux épices: canelle, muscade, girofle, gingembre, sésame… Ils sont peut-être les lointains descendants des biscuits au miel que les Romains s’offraient en guise d’étrennes chaque début d’année et qui avaient la forme de l’un de leurs dieux. Les speculoos, eux, étaient à l’origine offerts aux enfants pour la fête de saint Nicolas (le 6 décembre) et avaient souvent la forme de ce personnage.

D’ailleurs, « speculoos » viendrait peut-être du latin « speculum », « miroir », comme si le biscuit était le reflet du saint qu’il représente. Une autre origine possible du nom est le latin « speculator », « surveillant » utilisé pour désigner les évêques comme saint Nicolas qui était évêque de Myre. Plus prosaïquement, « speculoos » pourrait venir aussi de « species », « épices » toujours en latin.


Ci-dessous :

  • Speculoos traditionnel et speculoos à la vanille
  • Fabrication du speculoos avec le pressage de la pâte dans un moule en creux

Joyeux anniversaire Alix

Si vous suivez cette page, vous savez déjà qu’Alix fête ses 70 ans cette année, mais c’est précisément le 16 septembre 1948 qu’était publiée la première planche d’Alix l’Intrépide dans le Journal Tintin n°38.

Pour l’anecdote, Jacques Martin avait proposé cette première planche inspirée du film Ben Hur au Journal comme une démonstration de ce qu’il pouvait faire. N’ayant pas eu de retour, il retourna à ses activités habituelles. Seulement, il finit bien par recevoir un coup de fil lui réclamant la suite… à laquelle il n’avait jamais réfléchie. Il dut donc improviser les séquences suivantes de l’album. Par la suite, il écrivit, bien sûr, ses scénarios avant de commencer les planches.

Anniversaire Alix à Bruxelles : les images

Les jours derniers, j’étais à Bruxelles pour la Fête de la BD et surtout l’anniversaire de mon sénateur préféré (70 ans déjà !). L’exposition réalisée à Angoulême s’est pour l’occasion déplacée dans le somptueux écrin du Musée Art et Histoire de Bruxelles où vous pouvez la voir jusqu’au 16 janvier prochain. Parallèlement, vous pouvez aussi aller découvrir les planches du dernier album de la série réalisées par David B et Giorgio Albertini jusqu’au 14 octobre au Centre Belge de la Bande dessinée.

Voici un petit reportage photo sur tous ces événements :

 

 

La Fête de la BD de Bruxelles

Amis belges, je fêterai les 70 ans de mon sénateur préféré à la fête de la BD de Bruxelles cette fin de semaine.

Je dédicacerai sur le stand des éditions Casterman :
– vendredi de 17h 30 à 19h30
Je participerai à deux tables rondes avec Giorgio Albertini et David B, les auteurs du prochain Alix classique :
– vendredi à 15h au centre belge de la Bande dessinée
– samedi à 11h sous le chapiteau dédié du parc.

Et si vous voulez papoter, n’hésitez pas à m’arrêter quand vous me croiserez dans les allées du parc.

Vous avez dit barbares ?

La Normandie existait avant les Vikings et Guillaume le Conquérant, si si je vous assure.

Je suis allée hier voir une jolie exposition qui le prouve au Musée de Normandie de Caen : « Vous avez dit barbares ? ». On y découvre de très nombreux objets datant du Vè au VIIIè siècle, de l’arrivée des peuples « barbares » en Gaule (406) à la fin de l’époque mérovingienne. Les représentations de Mithra côtoient les armes, les objets de la vie quotidienne et les bijoux (je vous recommande les boucles de ceinture par exemple, je serais bien repartie avec l’une d’elles)… Et ne vous laissez pas arrêter par l’affiche: l’expo concernent aussi bien la vie des hommes que celle des femmes.
Le billet ouvre aussi l’entrée des collections permanentes du musée. Je vous recommande la salle sur la Normandie avant les Romains et ses magnifiques casques en bronze.

Roch Hachana

Les 10 et 11 septembre, considérés comme un seul et long jour, les Juifs célèbrent la fête de Roch Hachana, de l’hébreux roch hachana lachanim, « commencement de l’année pour les années civiles ». Vous l’avez compris, il s’agit de fêter le début de l’année dans le calendrier hébraïque.

Pour qu’elle soit douce, après le kiddoush, la bénédiction du vin, chaque convive trempe un quartier de pomme dans du miel lors du repas familial du premier soir de la fête. Puis, on mange des aliments propitiatoires en demandant la bienveillance de YHWH.

Un autre rituel se déroule le premier après-midi : le tashlikh. Les Juifs récitent des prières et secouent leurs vêtements au-dessus d’un cours d’eau pour rejeter symboliquement les fautes qu’ils ont commises pendant l’année passée.

Suivant la même idée, cette journée est aussi appelée dans la Bible, celle « de la sonnerie » car on sonne du chofar, une sorte de corne de bélier, pour appeler les membres de la communauté à considérer leurs errements et à se repentir.

La tradition rabbinique veut d’ailleurs que Roch Hachana soit aussi le jour du Jugement de l’humanité et que la fête marque le début de 10 jours de pénitence menant au grand pardon, à Yom Kippour.

Un souffleur de chofar au mur des lamentations ©Government Press Office (GPO) / CC-by-sa