Catégorie : Histoire contemporaine
Les images de la semaine
Je n’ai rien posté sur ce site cette semaine. J’ai eu le Covid à Angoulême et je m’en remets seulement. Mais j’ai fait tout de même quelques posts Facebook/Instagram.
Je vous en montre des résumés ci-dessous mais n’oubliez pas que vous pouvez me rejoindre directement sur mes pages sur les réseaux : tous mes posts sont lisibles par tous.
– Mâchoire de baleine photographiée par Eugène Trutat (1840-1910) et conservée au museum de Toulouse.
– Armure personnelle datant de la Première Guerre mondiale, avec capuchon en acier, gilet en plaques d’acier, gantelet-poignard en acier et paire de lunettes pare-éclats (avec de très minces fentes pour la vue).
Photo conservée par l’Imperial War Museum, Royaume-Uni.
– Minamoto no Raiko combattant un tsuchigumo, un esprit ayant pris la forme d’une araignée géante.
Détail d’un emaki, un rouleau japonais peint, du XVIe ou XVIIe siècle copiant une œuvre plus ancienne à l’auteur inconnu.
De la terre plate
Cette magnifique carte de « La terre carrée et stationnaire » dessinée par le prof. Orlando Ferguson en 1893, m’a donné envie de vous parler du mythe de la terre plate ce soir.
Diableries stéréoscopiques
Je viens de tomber par hasard sur des photos stéréo particulièrement appréciées/étudiées par Brian May, vous savez l’astrophysicien qui jouait de la guitare dans le groupe Queen quand il était jeune, oui, lui. Bref, ces clichés m’ont aussi particulièrement intéressée.
Vous connaissez mon goût pour les vanités et les représentations de la mort en tous genres si vous me suivez depuis un moment. Eh bien, il s’agit des Diableries, des photos de François Lamiche de sculptures représentant la vie en Enfer réalisées en argile par Louis Habert, Louis-Edmond Cougny et Pierre Hennetier.
Créées à partir de 1860, elles sont une satire de la vie sous le Second Empire. Je vous en montre quelques-unes ci-dessous (en version non-stéréo).
L’île de Philae
Dans le tome 12 d’Alix senator, le voyage d’Alix et de ses compagnons commence au temple d’Isis situé sur l’île de Philae, près de la première cataracte du Nil.

© Ivan Marcialis
Dans l’Antiquité, ce temple était le principal sanctuaire de la déesse Isis. Je vous en parle sur le site Alixsenator.com, ici : Philae
Le temple que l’on peut encore voir aujourd’hui fut édifié à partir du IVe siècle avant notre ère. Auguste y fit bâtir un portique fermant son esplanade. Du côté ouest, les fenêtres du sanctuaire donnaient directement sur l’île voisine de Biggeh où Alix découvre le fémur d’Osiris.

© Rémih
De très nombreux fidèles venaient pour vénérer le couple divin, notamment de Nubie. C’était si important que, quand le culte d’Isis fut interdit dans l’empire romain pendant la période chrétienne, il continua d’être célébré à Philae exclusivement pour les Nubiens.
Hélas, après la construction du premier barrage d’Assouan en 1894, les eaux du lac de retenue commencèrent à recouvrir l’île dix mois sur douze. Puis, dans les années 60, avec l’édification du second barrage, les restes du sanctuaire furent inondés toute l’année. Pour les sauver, ils furent démontés et réinstallés en 1974 sur l’île d’Aguilkia, trois cent mètres au nord de celle de Philae.
Oudatchnaïa
L’entrée des Enfers ?

La mine de diamants à ciel ouvert Oudatchnaïa (littéralement « gisement chanceux ») située en Yakoutie, au nord-est de la Sibérie, juste sous le cercle arctique.
Elle est exploitée depuis 1955 et fait plus de 600 mètres de profondeur aujourd’hui !
Ses réserves ont été estimées au total à 225,8 millions de carats et sa production annuelle serait de plus de 10 millions de carats de diamants.
Caligula et l’impossible
Les Bouddhas de Bâmiyan
Ces Bouddhas étaient trois statues géantes situées dans une vallée au nord ouest de Kaboul, en Afghanistan. Là, passait autrefois la route de la soie qui reliait la Chine et l’Inde à l’Occident.

On ignore la date exacte de la réalisation des Bouddhas. Le plus grand faisait 53 mètres de haut. Tous avaient été sculptés directement dans une falaise de grès, en haut-relief – c’est-à-dire adossés au fond de la niche de laquelle ils avaient été excavés. Ils étaient richement décorés et les détails de leurs physionomies étaient accentués par l’ajout d’une couche de stuc peinte.
De nombreuses cellules de moines entouraient les statues. Elle furent occupées au moins jusqu’à la fin du VIIe siècle de notre ère quand l’Islam arriva dans la région de Bâmiyan. Par la suite, les statues subirent les vicissitudes de l’Histoire : après de premières tentatives de destructions par les Musulmans au VIIIe siècle, elles furent criblées de balles voir de boulets de canon par les Britanniques essayant de s’emparer de la vallée depuis leur colonie indienne.
Les Bouddhas furent finalement détruites en 2001 après avoir été décrétées idolâtres par le mollah Omar, chef des Talibans.
Mais le patrimoine afghan de la vallée n’a peut-être pas totalement disparu : en 2008, des archéologues découvrirent un Bouddha couché de 19 mètres enseveli sous les alluvions. Qui sait ce qu’on découvrira encore quand la paix sera à nouveau revenue dans la région ? Il ne faut jamais désespérer.
Sarcophage ?
Quand tu cherches de la doc sur des sarcophages antiques et que tu tombes sur… une vue aérienne du Cactus dôme recouvrant un dépôt de déchets radioactifs, sur Runit, dans l’atoll d’Eniwetok situé au milieu du Pacifique.
En 1977-1980, le cratère créé par le test nucléaire américain Cactus de l’opération Hardtack I de 1958 a été utilisé pour enfouir 84.000 mètres cubes de sol radioactif provenant des îles contaminées de l’atoll. Le Cactus Dome est un dôme de béton recouvrant les déchets.
(source : Wilipedia)
