Catégorie : Chroniques de l’Antiquité galactique
Saturne dans le Fléau des dieux
Je ne pouvais quand même pas passer à côté d’un personnage aussi ambivalent et riche que le dieu Saturne. Il n’est pas encore apparu dans Alix Senator mais c’est un personnage très important du Fléau des dieux, la série d’Antiquité galactique que j’ai réalisée avec Aleksa Gajic, il y a quelques années.
Fléau des dieux : nouvelle illustration
Nouvelle illustration Fléau des dieux
Une illustration du Fléau des Dieux
Une belle commission ” Fléau des Dieux ” réalisée récemment par mon complice Aleksa Gajic.
Lundi, mardi, mercredi…
Aujourd’hui encore, les jours de la semaine tirent leur nom des anciens dieux greco-romains ou plutôt des corps célestes qui leur étaient associés, sauf le samedi et le dimanche dont je vous reparlerai.
Nous sommes les héritiers directs de la semaine de 7 jours adoptées par les Romains entre le 1er et le 3è siècle de notre ère (auparavant les Romains avaient des cycles de 8 jours). Ils nommèrent chaque journée en fonction du corps céleste qui présidait à son début selon l’astrologie hellénistique.
On a donc à Rome : le jour de la lune = Lunae dies (devenu notre lundi), le jour de Mars = Martis dies (mardi), celui de Mercure = Mercurii dies (mercredi), celui de Jupiter = Jovis dies (jeudi), celui de Vénus = Veneris dies (vendredi), celui de Saturne = Saturni dies et celui du soleil = Sol dies.
De nos jours, notre « samedi » évoque le « Saturni dies » mais dérive aussi lointainement du latin « sabbati dies » : le « jour du shabbat », le jour sacré du repos, dans la religion juive.
Quant à notre « dimanche », il provient du latin « dies Dominicus », le jour du Seigneur des Chrétiens.
Comme nous sommes lundi, voici la déesse Diane, assimilée à la Lune, combattant un monstre marin avec Neptume dans le tome 6 du Dernier Troyen ( dessin Thierry Démarez, Soleil prod.)
Neptune n’était pas une planète observée dans l’Antiquité, pas plus qu’Uranus ou Pluton. Aucune n’a donc donné son nom à un jour de la semaine.
Des ex-libris à Terrasses BD
Le week-end prochain, Denis et moi signons nos albums à Antibes avec tous les copains de notre atelier virtuel.
Comme ça fait une éternité que nous ne sommes pas venus dans le sud, nous en avons profité pour sortir quelques ex libris de notre coffre aux trésors. Nous vous en offrirons un à chacun pendant les séances de signature.
Pour Denis, ce sera essentiellement du Universal War (bien sûr). Pour moi, je vous propose des illustrations du Fléau des dieux, du Dernier Troyen, de Luxley et de Petit Miracle. Vous pouvez les voir ci-dessous. Il y en aura 3 de chaque. Je les donnerai aux premiers qui m’amènerons des tomes de ces séries.
Pour les fans d’Alix, j’aurai aussi quelques cartes postales Alix senator vu qu’il n’y a aucun ex-libris sur la série, la mode étant passée entre temps 🙂
Vestalia
Du 7 au 15 juin avaient lieu à Rome les vestalia, les fêtes en l’honneur de la déesse Vesta, maîtresse du feu sacré de Rome.
Les cérémonies se déroulaient dans son temple où on ouvrait le « penus Vestae », le sanctuaire, habituellement dissimulé derrière un rideau. Là, se trouvaient tous les objets sacrés liés au culte et surtout les Pénates, les gardiens archaïques du foyer, du peuple romain.
Les matrones y entraient pieds nus et cheveux dénoués pour y demande la bénédiction de la déesse pour elles et leurs familles. Elles apportaient en échange de multiples offrandes dont le foetus d’un veau retiré directement du ventre de sa mère (bon appétit !)
Le dernier jours, le penus était refermé et le temple solennellement nettoyé et purifié.
A partir du IIè siècle avant Jésus-Christ, les vestalia devinrent aussi la fête des boulangers, des meuniers et même des ânes (eh oui 🙂 ) qui fabriquaient ou transportaient la farine destinée aux sacrifices religieux.
Felix dies natalis
Aujourd’hui est un jour sacré pour tous les amoureux de la Rome antique. Selon la légende, c’est le 21 avril 753 avant Jésus-Christ, que Romulus fonda la Ville.
On raconte que, tandis qu’il en traçait les limites avec une charrue, son frère Remus se moqua de ces remparts encore symboliques en sautant par dessus. Furieux, Romulus le tua, réalisant une sorte de sacrifice humain qui allait assurer lasacralité de son tracé.
Plus tard, son geste inspira aussi un adage romain qui allait avoir beaucoup de succès en Italie et ailleurs : insociabile regnum (« Le pouvoir ne se partage pas »).
Ci-dessous, tout droit sortie du fin fond de mes archives, une photo de ma première rencontre avec la Louve allaitant Romulus et Remus, au Capitole, en 2004.
7 avril 451 : Attila prenait Metz
Il y a 1567 ans, les armées d’Attila avaient un gros coup de chance. La muraille sud de la ville de Metz (Divodurum Mediomatricorum) qu’ils essayaient en vain de prendre depuis trois semaines s’écroulait toute seule devant eux !
Enervés par l’attente, les guerriers huns entrèrent aussitôt dans la cité et massacrèrent toute la population. L’invasion de la Gaule commençait.
Ci-dessous, les ruines d’une cité de l’Orbis galactique romain après le passage d’Attila dans le Fléau des Dieux, avec Aleksa Gajic, aux éditions Soleil.