Joyeux anniversaire Alix

Si vous suivez cette page, vous savez déjà qu’Alix fête ses 70 ans cette année, mais c’est précisément le 16 septembre 1948 qu’était publiée la première planche d’Alix l’Intrépide dans le Journal Tintin n°38.

Pour l’anecdote, Jacques Martin avait proposé cette première planche inspirée du film Ben Hur au Journal comme une démonstration de ce qu’il pouvait faire. N’ayant pas eu de retour, il retourna à ses activités habituelles. Seulement, il finit bien par recevoir un coup de fil lui réclamant la suite… à laquelle il n’avait jamais réfléchie. Il dut donc improviser les séquences suivantes de l’album. Par la suite, il écrivit, bien sûr, ses scénarios avant de commencer les planches.

Publié le Catégories Alix Senator, Bande dessinée, Éphéméride
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Anniversaire Alix à Bruxelles : les images

Les jours derniers, j’étais à Bruxelles pour la Fête de la BD et surtout l’anniversaire de mon sénateur préféré (70 ans déjà !). L’exposition réalisée à Angoulême s’est pour l’occasion déplacée dans le somptueux écrin du Musée Art et Histoire de Bruxelles où vous pouvez la voir jusqu’au 16 janvier prochain. Parallèlement, vous pouvez aussi aller découvrir les planches du dernier album de la série réalisées par David B et Giorgio Albertini jusqu’au 14 octobre au Centre Belge de la Bande dessinée.

Voici un petit reportage photo sur tous ces événements :

 

 

La Fête de la BD de Bruxelles

Amis belges, je fêterai les 70 ans de mon sénateur préféré à la fête de la BD de Bruxelles cette fin de semaine.

Je dédicacerai sur le stand des éditions Casterman :
– vendredi de 17h 30 à 19h30
Je participerai à deux tables rondes avec Giorgio Albertini et David B, les auteurs du prochain Alix classique :
– vendredi à 15h au centre belge de la Bande dessinée
– samedi à 11h sous le chapiteau dédié du parc.

Et si vous voulez papoter, n’hésitez pas à m’arrêter quand vous me croiserez dans les allées du parc.

La bataille d’Actium

Le 2 septembre 31 avant Jésus-Christ eut lieu la bataille d’Actium. Elle marqua la fin des guerres civiles romaines suivant le meurtre de Jules César et donna à Octavien, le futur Auguste, la victoire décisive sur son grand rival Marc Antoine.

Depuis plusieurs années, les relations des deux hommes étaient très mauvaises. Elles dégénérèrent en 35 quand Antoine triompha à Rome et surtout fit de Césarion, le fils supposé de César et de Cléopâtre, le pharaon Ptolémée XV. Octavien, qui n’était « que » le fils adoptif du dictateur, commença peut-être à craindre que le jeune garçon ne vienne un jour réclamer son héritage romain. En tout cas, il entama une campagne de dénigrement contre Antoine et Cléopâtre auprès du Sénat et de l’opinion publique de la République italienne. Cela fonctionna: Antoine fut déchu de son consulat pour 31 et la guerre déclarée à l’Égypte.

La plupart des troupes d’Antoine stationnaient alors en Grèce mais il ne réussit pas à empêcher l’armée d’Octavien de traverser la mer Adriatique et de le rejoindre. L’affrontement décisif n’eut pourtant pas lieu sur terre mais sur mer. A la tête de la flotte d’Octavien se trouvait le général Marcus Vipsanius Agrippa – celui dont je vous raconte la mort dans le premier Alix senator. Il parvint à isoler Antoine de son ravitaillement venant d’Égypte et de Syrie. Celui-ci chercha alors en vain à affronter Octavien sur terre mais celui-ci ne bougea pas de son camp. Antoine ne parvint pas non plus à desserrer le blocus d’Agrippa.

Il ne lui restait plus qu’à tenter le tout pour le tout. Ses 180 navires lourdement armés, alliés à ceux de Cléopâtre, tentèrent le 2 septembre de forcer la ligne de bataille formée par les 350 navires légers d’Agrippa au large du promontoire d’Actium. L’affaire se présentait mal et les deux amants, plutôt que de se battre, prirent rapidement la fuite sur leurs vaisseaux amiraux, provoquant la débâcle de leurs troupes. Une grande partie se rendit peu après  à Octavien dont Caius Sosius, le principal lieutenant d’Antoine. Quelques temps plus tard, ce furent les forces terrestres de celui-ci qui rallièrent le camp du futur empereur.

Moins d’un an plus tard, ce dernier pénétrait dans Alexandrie et Antoine et Cléopâtre se suicidaient. Auguste n’aurait plus d’opposants sur sa route.

 

 

 

Fête de la Bd (Bruxelles)

Les 14 et 15 septembre prochain, je fêterai les 70 ans d’Alix avec tout le monde à la Fête de la BD de Bruxelles.

Vous pourrez me retrouver le vendredi sur le stand des éditions Casterman et le samedi matin à l’espace conférence de 11h à 11h45.

Sous l’égide de Benoît Mouchart, notre directeur éditorial, je vous parlerai de mon sénateur préféré en compagnie de David B et de Giorgio Albertini, les nouveaux auteurs de la série Alix classique.

Lundi, mardi, mercredi…

Aujourd’hui encore, les jours de la semaine tirent leur nom des anciens dieux greco-romains ou plutôt des corps célestes qui leur étaient associés, sauf le samedi et le dimanche dont je vous reparlerai.

Nous sommes les héritiers directs de la semaine de 7 jours adoptées par les Romains entre le 1er et le 3è siècle de notre ère (auparavant les Romains avaient des cycles de 8 jours). Ils nommèrent chaque journée en fonction du corps céleste qui présidait à son début selon l’astrologie hellénistique.
On a donc à Rome : le jour de la lune = Lunae dies (devenu notre lundi), le jour de Mars = Martis dies (mardi), celui de Mercure = Mercurii dies (mercredi), celui de Jupiter = Jovis dies (jeudi), celui de Vénus = Veneris dies (vendredi), celui de Saturne = Saturni dies et celui du soleil = Sol dies.

De nos jours, notre « samedi » évoque le « Saturni dies » mais dérive aussi lointainement du latin « sabbati dies » : le « jour du shabbat », le jour sacré du repos, dans la religion juive.
Quant à notre « dimanche », il provient du latin « dies Dominicus », le jour du Seigneur des Chrétiens.

Comme nous sommes lundi, voici la déesse Diane, assimilée à la Lune, combattant un monstre marin avec Neptume dans le tome 6 du Dernier Troyen ( dessin Thierry Démarez, Soleil prod.)
Neptune n’était pas une planète observée dans l’Antiquité, pas plus qu’Uranus ou Pluton. Aucune n’a donc donné son nom à un jour de la semaine.

El Poder et la eternidad

Comme me le signale Eneko Olano Louvelli sur FB, le tome 7, El Poder et la eternidad, d’Alix Senator sera disponible dès ce mois septembre en Espagne grâce aux éditions Coeditum.———————–
Como me dice Eneko Olano Louvelli, el volume 7, El Poder et la eternidad, de Alix senator estará disponible en septiembre en España gracias a las ediciones Coeditum.

Guerre éternelle

L’Atelier virtuel participe cette année au collectif Traces de la Grande Guerre, publié par les Éditions de la Gouttière avec une histoire courte de 8 pages : Guerre éternelle.
J’ai eu le plaisir d’en faire le scénario.
Au dessin, il y aura : Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac, Johann Corgié, Stef Djet, Nicolas Siner, Julien Carette, Malo Kerfriden, Christelle Robin, et Thibaud De Rochebrune
Et à la couleur Yoann Guillo !

A découvrir en libraire le 5 octobre prochain.

La page 3 de Guerre éternelle (sans les bulles).

Retour positif sur les cahiers premium Alix senator

Parfois on se demande pour qui on travaille. Je passe quand même un certain temps à rédiger les cahiers supplémentaires des éditions premiums d’Alix Senator. Non pas que ça me demande beaucoup de recherches: je les ai faites avant pour préparer les histoires de chaque album. Mais contracter une documentation historique conséquente en quelques pages attractives et accessibles à tous, je peux vous dire que c’est du boulot.

Et puis, on tombe sur une critique de la version premium du tome 7 d’Alix Senator qui vante « une nouvelle fois un somptueux dossier de huit pages pour contextualiser son récit. » avant consacrer un petit paragraphe au sujet : « Sous le titre évocateur de Voyage aux Enfers, le dossier détaille les us et coutumes funéraires des Romains, ce qui donne l’occasion de découvrir les véritables cultes voués aux personnalités incontournables de l’Antiquité romaine. Mangin revient aussi sur les dieux liés à la mort, ainsi que sur la province de Campanie (le lieu où se déroule cette histoire), pour présenter ses hauts lieux, et les événements marquants qui s’y sont déroulés. Passionnant et toujours brillamment illustré par Thierry Demarez. »

Merci Charles-Louis Detournay !

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