L’actualité

Radio Fantasio invite Tanis

Le Journal de Spirou a lancé Radio Fantasio pour offrir à ses lecteurs l’occasion de découvrir ses petits (et grands) secrets. Le deuxième numéro est consacrée à Tanis, la nouvelle héroïne que j’ai créée avec Denis Bajram, au co-scénario, et Stéphane Perger au dessin. Nous sommes tous les trois interviewés par Paul Satis et on vous dit tout (ou presque)

De quoi accompagner la lecture du tome 2 de Tanis publié en ce moment même dans le Journal de Spirou, ou attendre sa parution en album Dupuis le 10 octobre prochain.

Alix senator 16 : page 12

Cette semaine, le sénateur Alix et de ses compagnons rencontrent un monstre marin sur la page 12 du tome 16 de la série, L’Atlantide. Alors qu’ils parcourent des mers étranges, le danger devient plus prégnant et une angoisse sourde commence à monter.

Ceci est le dernière page que je vais vous montrer. Le reste sera à découvrir en librairie dès le 27 août prochain.

L’album paraîtra aux éditions Casterman. Les dessins sont toujours de Thierry Démarez et les couleurs de Jean-Jacques Chagnaud.

Alix senator 16 : page 11

Le voyage du sénateur Alix et de ses compagnons vers le grand nord continue sur la page 11 du tome 16, L’Atlantide. Alors qu’ils abordent des mers inconnues, beaucoup commencent à douter…

L’album sortira le 27 août aux éditions Casterman. Les dessins sont toujours de Thierry Démarez et les couleurs de Jean-Jacques Chagnaud.

Alix senator 16 : page 10

La canicule n’arrête pas notre sénateur préféré. Aujourd’hui, sur la page 10 du tome 16 de ses aventures, L’Atlantide, il amorce un long voyage sur l’océan au-delà de la Bretagne, vers des îles inconnues, remplies de démons et de merveilles.

L’album sortira le 27 août aux éditions Casterman. Les dessins sont toujours de Thierry Démarez et les couleurs de Jean-Jacques Chagnaud.

Les Otages, de Jean-Paul Laurens

On croit souvent à tort qu’une image est toujours plus facile à comprendre et à interpréter qu’un texte. C’est ce qui a longtemps fait reléguer la Bande Dessinée, cet art de l’image par excellence, au rang de divertissement pour les enfants. Mais je ne vais pas vous parler de Bande Dessinée aujourd’hui mais d’un tableau à qui les critiques font raconter deux histoires différentes : Les Otages, peint Jean-Paul Laurens en 1896 et conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon.

On y voit deux garçons en costumes moyenâgeux emprisonnés dans une salle ronde, l’air abattu. À part la porte fermée, on ne voit près d’eux qu’un trou rond et obscur, un puits sans margelle, vers lequel convergent les lignes du sol et le regard des prisonniers. On ne sait pas ce que vont devenir les deux enfants mais ça n’a, a priori, rien de réjouissant…

Les enfants de la Tour de Londres

À la fin du XIXe siècle, on interpréta ce tableau comme une représentation du jeune roi Édouard V d’Angleterre et de son frère, Richard de Shrewsbury, enfermés à la tour de Londres en 1483 par leur oncle, Richard de Gloucester, qui voulait usurper le pouvoir. On n’entendit plus jamais parler d’eux après leur enfermement et on pense qu’ils ont été simplement assassinés tous les deux.

L’idée de ce double meurtre d’enfants pour satisfaire une volonté de domination était extrêmement choquante en 1896 (et le reste de nos jours). Ici, on aurait l’impression que la porte du tableau va rester fermée et que les deux garçons vont finir par tomber dans le puits qui attire tous les regards.

Le puits et le pendule

Aujourd’hui, le spécialiste de l’Art contemporain, François de Vergnette, propose une autre interprétation de cette situation dramatique. Pour lui, le tableau serait, non une scène historique, mais une scène de genre inspirée par une nouvelle d’Edgar Allan Poe, Le Puits et le Pendule.

Dans ce récit, un prisonnier de l’Inquisition espagnole est enfermé dans une prison obscure avec un large puits en son centre dans lequel il manque de tomber en explorant sa cellule. Il s’évanouit en faisant cette découverte et se réveille ligoté dans la même pièce, mais avec un pendule, une grande lame, qui se balance au-dessus de lui en se rapprochant inexorablement. Heureusement, le prisonnier arrive à se détacher juste avant d’être découpé. Mais les murs de la pièce, rendus brûlants, commencent alors à se rapprocher de lui et à l’obliger à aller vers le puits. Il va tomber dedans quand un bras secourable le rattrape et le sauve in extremis. On espère qu’il en sera de même des enfants de Laurens, mais rien n’est moins sûr.

Le peintre, en tout cas, n’a jamais commenté son œuvre. Tout reste donc ouvert. Qui sait quelle nouvelle hypothèse on échafaudera dans 100 ans ?

Alix senator 16 : page 9

Cette semaine, on retrouve le sénateur Alix et ses compagnons aux prises avec les Bretons à Stonehenge. Les Atlantes ne semblent pas avoir laissé un bon souvenir dans la région.

Voici la page 9 de L’Atlantide, le tome 16 de la série à paraître le 27 août chez Casterman, et ses différentes étapes réalisées par Thierry Démarez et Jean-Jacques Chagnaud.

Minute vintage: ce coquin de soleil

Puisque nous connaissons la première vague de chaleur de l’été, voici quelques conseils du magazine V du 27 juillet 1952 pour nous prémunir contre ce « coquin de soleil ».

Conseils pour les dames, évidemment :
– Profitez du soleil pour combattre votre cellulite
– Ne portez un maillot deux pièces que si vous êtes jeune avec un corps impeccable, mince, taille creusée, hanches étroites
– Si vous avez beaucoup de taches de rousseurs, consultez un médecin
– Épilez-vous sur la plage
– …

Photo ©Gallica

Alix senator 16 : page 8

Notre sénateur préféré revient cette semaine avec la page 8 de ses seizièmes aventures et une sévère volée de flèches qui vient troubler sa découverte de Stonehenge et sa route vers l’Atlantide.

Les dessins sont toujours de Thierry Démarez et les couleurs de Jean-Jacques Chagnaud. L’album sortira le 27 août prochain aux éditions Casterman.

Voici les différentes étapes de réalisation de la planche :

Tanis revient dans Spirou demain

Cette semaine, Tanis, Bastet sa petite panthère noire et leurs mystérieux géants de pierre reviennent dans le Journal Spirou !

Denis Bajram et moi leur avons concocté de nouvelles aventures, toujours dessinées par Stéphane Perger.
Tanis, tome 2, Le Démon de la mer Morte, à paraître à la rentrée aux Éditions Dupuis.

Saturne, père de Jupiter, dévore un de ses fils

Comme c’est la fête des pères ce week-end et que je suis d’humeur caustique aujourd’hui, je vous montre ce terrible Saturne, père de Jupiter, dévore un de ses fils peint par Peter Paul Rubens entre 1636 et 1638 et conservé au Musée du Prado.

Saturne, père de Jupiter, dévore un de ses fils par Peter Paul Rubens, vers 1636- 1638, Musée du Prado

C’est une représentation assez classique du mythe gréco-romain. Saturne, le Cronos des Grecs, était le roi des Titans. Il avait détrôné son père Uranus, le Ciel, qui régnait avant lui. Mais il savait qu’un jour, un de ses propres fils prendrait sa place.

Pour éviter cela, il ordonna à son épouse, Cybèle, de lui livrer tous ses enfants, dès leur naissance, pour qu’il les dévore. Elle obéit jusqu’au jour où elle accoucha du petit Jupiter. Elle réussit à le cacher et offrit à sa place à son horrible mari une pierre qu’il dévora aussitôt.

On connait la suite. Jupiter grandit. Il parvint effectivement à renverser son père et lui fit régurgiter ses frères et sœurs. Une nouvelle génération de dieux pouvait s’installer dans l’Olympe. Et son nouveau roi prit bien garde, lui, à n’engendrer aucun fils plus puissant ou plus malin que lui…

Et pour avoir une vision gréco-romaine plus sympathique de la paternité : Silène et Dionysos