Aujourd’hui, c’est la saint Joseph : les catholiques fêtent l’époux de la vierge Marie et le père nourricier du Christ. Ce personnage qui apparaît tardivement dans les Évangiles de Matthieu et de Luc fut longtemps jugé très secondaire par l’Eglise (voire embarrassant: quelles ont été exactement ses relations avec la Vierge ?).
Ce n’est qu’au XVIe et surtout XVIIe siècle que son culte prend de l’ampleur. Et c’est pourquoi je vous en parle aujourd’hui : Georges de La Tour, que j’aime tant, lui a dédié deux de ses tableaux :
– L’Apparition de l’ange à Joseph, vers 1640, conservé aux Musée des Beaux Arts de Nantes. On y voit l’ange Gabriel sous la forme d’un enfant avertir Joseph en rêve que sa femme attend un enfant conçu par l’Esprit saint et destiné à laver le monde de ses péchés.
– Saint Joseph charpentier, vers 1645, conservé au Louvre. Joseph, censé exercé le métier de charpentier, perce un trou dans un morceau de bois sous les yeux de Jésus enfant qui l’éclaire déjà de sa bougie, comme il est censé devenir plus tard la « lumière du monde ».