L’actualité

Festival d’Angoulême : création d’un Comité de sélection série

Bonne nouvelle pour les séries : grâce à Stephane Beaujean, le directeur artistique du FIBD, elles ont enfin leur Comité de sélection dédié au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême , comme les albums jeunesses ont le leur.

J’en ferai bien sûr partie et avec d’autant plus de plaisir que, durant les trois années pendant lesquelles j’ai été au comité de sélection générale, j’ai regretté que les séries ne puissent y tenir plus de place et y avoir plus de visibilité.

Voilà qui est réparé.
Pour être plus précise, seront concernées : les « séries de tout horizon, franco-belge, comics et manga. Une série est définie par un corpus constitué au minimum de 3 albums, et ne limite pas au champ du mainstream ou divertissement. Cette sélection comprendra entre 6 et 10 titres en fonction des années et les sagas très longues seront traitées dans cette sélection. »

Bref, ça valait le coup de militer un peu pour nos chères séries, qui sont une particularité forte de la Bande Dessinée depuis ses origines. Ça valait le coup… même si je ne pourrai pas prétendre à un prix en tant que membre du comité. On n’est jamais aussi mal servi que par soi-même 😀

Adélaïde Labille-Guiard

“Autoportrait avec deux élèves” par Adélaïde Labille-Guiard (11 avril 1749 – 24 avril 1803), Metropolitan Museum of Art, New York.

Pastelliste et peintre, Adélaïde Labille-Guiard fut une des rares femmes à entrer à l’Académie royale de peinture et de sculpture à une époque où il était encore jugé “indécent” qu’une femme s’exerce au modèle vivant ou fasse le portrait d’un homme.
Séparée de son mari, puis divorcée dès que le permit la Révolution, elle dut d’ailleurs faire face à une campagne de dénigrement qui l’accusa de coucher avec ses professeurs et ses modèles et donc, de devoir sa carrière plus à sa prostitution qu’à son talent.

Fresque Tintin

Souvenir, souvenir… Je viens de tomber sur une page FB sur les fresques BD de Bruxelles. Denis et moi avons longtemps habité rue de l’Étuve dans la résidence Légende.
Nous avons vu peindre la fresque Tintin sur le mur perpendiculaire. Mon bureau était juste derrière la fenêtre à côté de Milou. J’ai écrit plusieurs années avec sa truffe sous les yeux.

A l’époque, il n’y avait pas un magasin de vêtements au rez-de-chaussée mais un bar où se réunissait les Amis du Manneken Pis et où il y avait partout des copies de la statue avec plein d’habits différents. C’était très amusant. Je regrette de ne pas avoir pris des photos maintenant que ça a disparu.

Sans les mains…

Le 8 avril 1820, sur l’île de Milo, un paysan grec découvrit une statue d’Aphrodite, sans bras et le buste séparé du reste du corps, sous les yeux ébahis d’un marin français.
Datant du deuxième siècle avant notre ère, la « Vénus » réassemblée devint la première statue grecque à entrer au Louvre et surtout la première à être exposée incomplète, telle qu’on l’avait trouvée.

Sur la photo ci-dessous, vous pouvez la voir encordée en septembre 1939, juste avant son évacuation vers un lieu tenu secret – le château de Valençay – pour la protéger de l’avancée des Nazis.
© Droits réservés / Archives des Musées nationaux

Pour en savoir plus sur cette photo : L’Histoire par l’image

Les riches Heures : Avril

©Photo. R.M.N. / R.-G. Ojda

Selon le poète latinOvide, avril était le mois de Vénus et son nom venait de la version grecque de celui de la déesse de l’Amour : Aphrodite.

Peut-être est-ce pour cela qu’une scène de fiançailles illustre le mois d’avril dans les très riches heures du duc de Berry. Sur la gauche, on voit un jeune couple échanger des anneaux. On ignore s’il s’agit de la fille ou de la petite-fille du duc et de leur futur mari.

A côté d’eux, des suivantes cueillent des fleurs devant un château, celui de Dourdan ou celui de Pierrefonds.


Dans les très riches Heures, vous pouvez découvrir aussi :

les autres mois : janvier, février, mars, avril, mai, juillet, août, septembre, octobre, novembre , décembre

une fête chrétienne illustrée dans le livre : l’Ascension

Un étonnant “homme zodiacal”

Poisson d’avril

On fait des farces à ses amis le 1er avril depuis au moins le XVIIe siècle. Mais l’origine de cette pratique est inconnue. Deux siècle plus tôt, un « poisson d’avril » est un entremetteur ou un valet qui porte les billets doux de son maître à l’heureuse élue. Rien à voir donc !

Depuis, on a cherché beaucoup d’explications. Le 1er avril aurait été le premier jour de la pêche au Moyen-Âge ou bien une reprise des « Hilaria », des fêtes romaines pendant lesquelles on jouait des satires et des farces, ou encore un moyen de marquer la fin du Carême et de l’obligation de manger du poisson. On a pensé aussi à la sortie du signe zodiacal des Poissons.
Bref, le mystère reste entier.

 

La planète Vulcain

Lithographie du système solaire of E. Jones & G.W. Newman, Librairie du Congrès.

Fin mars 1859, l’astronome Urbain Le Verrier, découvreur de Neptune, est face à une énigme : le mouvement de Mercure autour du Soleil diffère légèrement de celui prévu par la mécanique newtonienne qui fait référence à l’époque. Et si une planète encore inconnue existait entre les deux corps célestes et influençait Mercure ? Censée être l’astre le plus chaud et le plus volcanique du système solaire, ce serait la planète… Vulcain.

Surprise, c’est un amateur, Edmond Modeste Lescarbault, médecin à Orgères, qui vient confirmer l’hypothèse de Le Verrier : le docteur a, dit-il, observé une tache noire passant devant le Soleil, autrement dit, le transit d’une nouvelle planète devant notre étoile ! Satisfait d’avoir eu raison, Le Verrier présente la découverte de Lescarbault à l’Académie des Sciences dès janvier 1860.

Malheureusement, Le Verrier et ses successeurs échouent ensuite à observer Vulcain. Des expériences sont menées en vain jusqu’à 1974. Il faut bien se rendre à l’évidence : la planète n’existe pas. Quant aux « anomalies » de mouvement de Mercure, elles n’existent pas non plus : elles sont expliquées dès 1916 par Albert Einstein grâce à la théorie de la relativité générale.

Mais cela n’empêche pas les auteurs de fiction de s’emparer de la planète fantôme. Le Docteur Who y poursuit les Daleks dans un épisode de 1966 et, la même année, Gene Roddenberry donne le nom de Vulcain à la lointaine planète d’origine de l’énigmatique M. Spock.

Image promotionnelle de Leonard Nimoy en M. Spock pour la série originelle Star trek, 1967..

 

Marina Raskova

Marina Raskova, 28 mars 1912 – 4 janvier 1943 (Stalingrad).

Aviatrice soviétique, fondatrice de l’escadron des “sorcières de la nuit”, constitué exclusivement de femmes et spécialisé dans les attaques nocturnes des positions allemandes à Stalingrad. Une héroïne de l’URSS quasiment au sens mythologique du terme.