La petite joie du matin : je viens de recevoir un premier exemplaire du deuxième tome des Coulisses des aventures de mon sénateur préféré.
SIte officiel de Valérie Mangin, scénariste de Bande Dessinée
La petite joie du matin : je viens de recevoir un premier exemplaire du deuxième tome des Coulisses des aventures de mon sénateur préféré.
Le Gardien du Nil, le prochain Alix, arrive en librairie dans moins de quinze jours, le 13 novembre.
Il était donc temps de vous montrer la page 10. Pleine de bruit et de fureur, elle est dessinée par Chrys Millien et mise en couleurs par Florence Fantini.
Thibaud de Rochebrune habite au Royaume-Uni, il n’est donc pas très souvent en France, heureusement, il nous fait le plaisir de venir pour la parution d’Inhumain : Quintessence. Vous pourrez donc le retrouver au dessin, et Denis Bajram et moi en signature, à Bayeux puis à Saint-Malo. L’occasion de discuter avec nous de science-fiction, d’humanité ou de ce qui vous plaira !
➔ à BAYEUX → Librairie Metropolis
▢ Jeudi 24 octobre de 17h à 19h
➔ à SAINT-MALO → Quai des Bulles → Stand Dupuis
▢ Vendredi 25 octobre de 16h30 à 18h
▢ Samedi 26 octobre de 10h30 à 12h et de 15h à 16h30
▢ Dimanche 27 octobre de 12h à 13h30
En 2020 paraissait Inhumain, une histoire complète de Denis Bajram et Valérie Mangin dessinée par Thibaud de Rochebrune.
Une histoire complète ? Nous, les auteurs, le pensions encore à sa parution. Mais, les semaines passant, nous avons tous les trois eu le sentiment que nous avions un peu abandonné nos personnages au milieu du chemin, qu’il y avait encore beaucoup à raconter sur cette société et sur ce monde… et que ce serait bien dommage de ne pas le faire. Et comme Stéphane Beaujean, notre éditeur aux Éditions Dupuis, est venu nous partager ce même sentiment, nous nous sommes lancés dans l’aventure d’une suite.
Si le tome 1 d’Inhumain cherchait à libérer l’humanité, elle va découvrir quel est le prix de cette liberté dans ce tome 2. Inhumain : quintessence sera en librairie le vendredi 4 octobre.
Vous pouvez d’ores et déjà découvrir les premières pages ici :
Amies lectrices, amis lecteurs, c’est le grand jour : le tome 15 d’Alix Senator arrive en librairie ce mercredi 4 septembre. Vous le trouverez, bien sûr, en version classique et premium, avec dos toilé et cahier historique sur les mégalithes.
” Rome, an 9 avant J.-C. L’empereur Auguste est tout-puissant. Alix a plus de 50 ans. Il est sénateur.
Bien décidés à rejoindre la mystérieuse Atlantide dans le grand nord, Alix et les siens se rendent dans un village d’Armorique pour y faire construire un navire capable de résister aux conditions océaniques extrêmes. Mais leur venue exacerbe le conflit latent qui mine la communauté. Les tenants de la tradition religieuse qui interdit les voyages au loin veulent désormais en finir avec les partisans de l’exploration du monde… avec eux, et avec leur allié, le sénateur. “
C’est la rentrée et, vous le savez, un nouvel Alix, Le Gardien du Nil, sera dans toutes les bonnes librairies en novembre prochain. Pour vous faire patienter, voici la page 9 de l’album.
Les ennemis d’Enak précisent leurs (mauvaises) intentions.
Les dessins sont, bien sûr, de Chrys Millien et les couleurs de Florence Fantini.
Les prochains Alix et Alix senator qui arriveront en librairie cet automne seront tous les deux accompagnés d’une édition spéciale.
Ainsi le 4 septembre prochain, en plus de l’édition normale des Cercles des géants, le tome 15 d’Alix senator, vous pourrez découvrir l’édition premium avec une variation sur la couverture et un cahier supplémentaire historique sur les mégalithes bretons (mais pas que). Comme tous les ans, j’ai rédigé les textes et ils sont illustrés, entre autres, de croquis de Thierry Démarez.
J’ai eu la chance d’aller passer le long week-end du 15 août à Munich en famille. Denis et moi en avons profité pour aller visiter l’Alte Pinakothek de la ville. Elle possède une des plus belles collections de tableaux d’Europe et nous y avons (re)découvert de nombreuses merveilles.
Voici l’une d’elles : La Mort de Sénèque peinte par Pierre Paul Rubens en 1612.
Sénèque était un philosophe romain du premier siècle de notre ère. Il prônait une doctrine stoïcienne : le sage devait, entre autres, mettre l’éthique au cœur de ses réflexions, vivre en harmonie avec la Nature et accepter calmement son destin quel qu’il soit, sans se laisser déborder par les émotions comme la peur ou la colère. La vertu étant suffisante pour trouver le bonheur, le reste devenait accessoire, voire nocif.
Dans certains cas, Sénèque pensait pourtant que la vie ne valait plus d’être vécue : quand on était menacé d’être réduit en esclavage par exemple ou bien quand on sentait trop décliner son intellect. Alors, il prônait le suicide comme idéal moral et ultime moyen de libération du sage.
On le voit ainsi se suicider sur le tableau de Rubens : un esclave lui ouvre les veines à sa demande. Pourtant, Sénèque n’obéit pas alors à une injonction philosophique. Il meurt non par sa propre volonté mais parce que l’empereur Néron le lui a ordonné.
Pour être un philosophe majeur de son temps, Sénèque n’en était pas moins un homme de cour et d’État. Il avait été le précepteur du fils d’Agrippine et était resté ensuite son conseiller. Il en avait profité pour s’enrichir considérablement et vivre en grand aristocrate romain. Bref, il mena une vie bien en contradiction avec l’idéal qu’il prônait.
Hélas pour lui, il finit par être compromis dans la conjuration de Pison, un complot visant à assassiner Néron. On ne sait pas quel rôle exact le philosophe y joua, voire s’il y participa réellement ou fut simplement dénoncé à tort par un jaloux. Mais l’empereur n’hésita pas et lui ordonna de se suicider avec d’autres conjurés.
Ceci posé, Rubens ne cherche pas à donner une vision réaliste de la mort de Sénèque, mais bien à montrer la fin idéale d’un philosophe. Les yeux levés vers le ciel, le stoïcien accepte sereinement son destin, que sa condamnation soit juste ou non.
Le peintre reprend d’ailleurs quelques éléments de la description de la mort de Sénèque par l’historien romain Tacite. Dans ses derniers instants, le philosophe aurait appelé des secrétaires pour leur dicter un discours. On ne se refait pas… Puis comme il était toujours en vie, il serait entré dans un bain chaud, ici réduit à un baquet, et aurait répandu de l’eau sur ses esclaves en disant « J’offre cette libation à Jupiter libérateur ». Une vraie dernière parole de stoïcien, dont on ne sait, bien sûr, si elle est vraie ou inventée.
Rubens, qui réalisa une deuxième version de son tableau que je vous montre ci-dessus, eut aussi une autre source d’inspiration, esthétique celle-là : une statue romaine du deuxième siècle de notre ère, copie d’un original hellénistique. Elle avait été découverte à Rome au XVIe siècle et était très célèbre au temps du peintre. Aujourd’hui, plus qu’une représentation du suicide du philosophe, on pense qu’il s’agit d’une représentation d’un vieux pêcheur, un type de statuaire propre à l’époque hellénistique.
Mais c’est une autre histoire…