Il y a 1567 ans, les armées d’Attila avaient un gros coup de chance. La muraille sud de la ville de Metz (Divodurum Mediomatricorum) qu’ils essayaient en vain de prendre depuis trois semaines s’écroulait toute seule devant eux !
Enervés par l’attente, les guerriers huns entrèrent aussitôt dans la cité et massacrèrent toute la population. L’invasion de la Gaule commençait.
Ci-dessous, les ruines d’une cité de l’Orbis galactique romain après le passage d’Attila dans le Fléau des Dieux, avec Aleksa Gajic, aux éditions Soleil.
Aujourd’hui, Akira Toriyama fête ses 63 ans. Pour ma génération, c’est l’immortel auteur de Dragon Ball, un manga fleuve de 7 770 pages créé en seulement 11 ans de 1984 à 1995 et qui s’est écoulé depuis à plus de 230 millions d’exemplaires. Des chiffres qui font rêver.
Dès 1986, Dragon ball a été décliné en dessin animé. C’est comme ça que j’ai découvert Son Goku, le petit garçon à queue de singe, et tous les personnages délirants qui l’entourent.
Ça a été dur d’en choisir un seul pour illustrer ce statut. Mais, comme c’était Pâques il n’y a pas longtemps et que j’aime bien les lapins, j’ai choisi Toninjinka, Toto le lapin chez nous.
Ce méchant improbable est le chef d’un féroce gang criminel et peut transformer tout ce qu’il touche… en carotte ! Pour le mettre hors d’état de nuire, Son Goku doit l’envoyer sur la lune, une allusion à l’ancien mythe japonais du lapin lunaire.
Après la couverture du tome 1 d’Alix senator en latin et celle de l’édition classique du tome 7, voici celle de l’édition premium de La Puissance et l’éternité. Elle sera pourvue, comme tous les tomes précédents d’un cahier supplémentaire illustré entre autres avec des croquis inédits de Thierry Démarez : Voyage aux Enfers, de Rome à la Campanie.
La crucifixion du Christ par Fabrice Neaud (Trois Christs, éditions Soleil)
Beaucoup d’entre vous profiteront ces jours-ci d’un week-end prolongé et d’un « lundi de Pâques » férié. Cette fête est une des plus importantes du calendrier chrétien avec Noël. Les fidèles vont commémorer aujourd’hui, vendredi saint, la crucifixion du Christ et surtout, dimanche prochain, sa résurrection. On retrouve là un motif commun à beaucoup de religions orientales. Osiris et Attis meurent aussi avant de ressusciter par exemple. Surtout, tous sont promesse de vie éternelle pour leurs fidèles.
Le nom « Pâques » vient de l’hébreux biblique « pesaḥ » car la mort du Christ est censée avoir eu lieu pendant la Pâque juive à Jérusalem. Cette fête commémore, elle, le fait que leur Dieu ait sauvé les Juifs de la dixième plaie qu’il envoya sur l’Égypte (la mort de tous les premiers nés). Il leur ordonna de sacrifier un agneau et de répandre son sang sur les montants de leurs portes, afin que les puissances venant emporter les premiers nés épargnent leur maison.
Dans la fête chrétienne, le Christ endosse symboliquement le rôle de l’agneau sacrifié pour sauver toute l’humanité cette fois.
Une représentation fantastique de la crucifixion du Christ par Denis Bajram, dans Trois Christs (éditions Soleil)
La tradition d’offrir des chocolats à Pâques date du XIXe siècle. A cette époque le chocolat cesse d’être seulement une boisson pour commencer à être mangé. Il est encore très cher et il faut attendre 1870 et l’utilisation des premiers moules pour qu’il se répande dans toutes les couches de la société.
Pour Pâques, les chocolatiers commencent alors à proposer des œufs, le cadeau traditionnel de cette grande fête chrétienne depuis l’Antiquité. Ils symbolisent la résurrection du Christ. Petit à petit, on commence à offrir aussi des poissons, un autre symbole du Christ, des cloches (celles des églises se remettent à sonner après trois jours de silence), des agneaux qui rappellent le sacrifice christique…
Seul le lapin de Pâques a une origine non-chrétienne. Il symbolise la fertilité et le renouveau de la nature dans beaucoup de traditions polythéistes antérieures au Christ. Ainsi, en Saxe, le lapin est le compagnon de Éostre, la déesse du printemps, dont le nom a donné « Easter », Pâques en anglais. Assimilé par les Chrétiens, il devient le messager censé apporter les œufs.
Le magnifique spécimen ci-dessous vient de La pâtisserie de la Reine Mathilde, dans ma bonne Ville de Bayeux.
(vous pouvez admirer mon sang-froid : j’ai réussi à me pas commencer à le manger le temps de prendre la photo contrairement à la galette des rois)