Damned ! J’ai raté l’anniversaire de la mort de Jeanne d’Arc hier.
C’est donc le 30 mai 1431 qu’elle fut sortie de sa prison, emmenée place du Vieux-Marché à Rouen et liée à son bûcher.
Plusieurs témoins racontèrent que sa mitre d’infamie ou la pancarte décrivant ses « crimes » masquait son visage. Il n’en fallut pas plus pour que naisse une des fake news les plus populaires du Moyen-Âge: Jeanne avait survécu, une autre avait été exécutée à sa place.
En fait, Jeanne fut même brûlée trois fois de suite. Elle mourut dès la première crémation non à cause du feu mais du monoxyde carbone qui s’en dégageait. Cela aurait pu suffire mais, pour éviter que ne se développe un culte autour de ses reliques, ses bourreaux souhaitèrent que son corps soit entièrement détruit. Son bûcher fut donc rallumé encore deux fois.
Je suis restée plus positive dans le Moi, Jeanne d’Arc écrit avec Jeanne Puchol. Notre sorcière bien aimée accomplit le destin qu’elle s’était choisi en montant sur le bûcher et, en mourant, elle rejoint les anciens dieux.
Ci-dessous, une dernières pages de cet album aux éditions Ronds dans l’O de Marie Moinard.
Je ne ferai pas comme si de rien n’était : le tome 7 d’Alix senator démarre très bien et ça fait toujours plaisir.
Merci à tous ! Alix Senator est une grande aventure qui nous tient très à cœur à Thierry Démarez et moi et c’est bien grâce à vous que nous pouvons la poursuivre ! 🙂
Ci-dessous, le classement des meilleures vente BD de la semaine sur le site BDzoom : http://bdzoom.com/…/zoom-sur-les-meilleures-ventes-de-bd-d…/
Un très grand merci aux 125 d’entre vous qui ont partagé le statut annonçant ce petit concours.
Les gagnants des trois affiches Alix Senator sont :
– John Blacksad
– Garulfo MagCed
– Séverine Tarantino
Donnez-moi vos adresses physiques via la page Contact de ce site internet.
Je vous enverrai les affiches signées dès mon retour du Festival d’Amiens.
Quant aux autres, ne désespérez pas et ne sacrifiez pas votre ordi aux dieux infernaux en me maudissant moi et mes descendants jusqu’à la septième génération : je referai un petit jeu dès que l’occasion se représentera, promis !
Pourquoi faites-vous de la Bande Dessinée ? Telle est la question posée aux auteurs de la collection Aire Libre qui fête cette année ses trente ans. J’ai essayé d’y répondre dans le tome 1 de ses Cahiers à paraître demain. De Thierry Bellefroid à Bastien Vivès en passant par Catel, Steve Cuzor, Jean van Hamme et tous ceux qui me pardonneront de ne pas les citer, j’y suis vraiment en très bonne compagnie !
Avis à la population ! Le week-end prochain, je participerai au festival de la Bande dessinée d’Amiens.
Je signerai bien sûr mes albums les après-midis.
Mais vous pourrez aussi me retrouver le samedi à 15h dans l’exposition consacrée aux vaisseaux spatiaux avec Denis Bajram et le dimanche à 14h30 dans une table ronde, toujours consacrée aux vaisseaux spatiaux et toujours avec Denis mais aussi Régis Hautière et Emmanuel Gangler, astrophysicien au CNRS.
N’hésitez pas à m’arrêter si vous me croisez ailleurs et pas forcément pour me parler de vaisseaux spatiaux.
Aujourd’hui, dernier dimanche de mai, nous célébrons en France la fête des mères.
C’était il y a 15 jours chez nos amis belges.
De telles célébrations existent depuis l’Antiquité : le 1er mars, on fêtait à Rome les Matronalia. C’était l’occasion d’offrir des cadeaux aux « matrones » et de célébrer l’anniversaire de la consécration du temple de leur protectrice, la déesse Junon.
C’était aussi une manière de rappeler, que tous les féministes s’accrochent à leur siège, que les premières matrones romaines, les Sabines enlevées et épousées de force par les Romains, avaient pris fait et cause pour ceux-ci. Elles les avaient finalement réconciliés avec leurs pères qui leur avaient déclaré la guerre.
Mais la fête des mères telle que nous la connaissons est apparue seulement au début du 20e siècle chez nous et aux États-Unis. En France, c’est le 10 juin 1906, qu’a lieu dans le village d’Artas une première cérémonie en l’honneur des mères de familles nombreuses. D’autres suivent ailleurs dans le pays.
En 1929, la journée des mères est officiellement adoptée dans le cadre de la politique nataliste suivant la Première Guerre Mondiale. Avec le maréchal Pétain, elle prend en 1942 une connotation encore beaucoup plus idéologique: la mère de famille est exaltée comme « l’inspiratrice de la civilisation chrétienne » de la France et la porteuse de toutes ses valeurs fondamentales.
Après guerre, la fête des mères est conservée mais redevient ce qu’elle était au début du siècle: une fête familiale et nataliste. Elle est bientôt rejointe par la fête des pères et celle des grand-mères.
Aujourd’hui, elle est célébrée dans plus de 130 pays.
Ci-dessous : un très zoli collier de nouilles 🙂
Après le magnolia, ce sont les rhododendrons et l’oranger du Mexique qui ont explosé dans le jardin. le printemps a été tardif cette année, mais cela valait la peine d’attendre 🙂
Vous voulez tout savoir sur la capitale d’Auguste et le lieu des exploits de notre sénateur préféré ? Alors le dossier très complet et très bien illustré proposé les éditions Magnard en téléchargement gratuit sur leur site est fait pour vous :
http://110953.site.magnard.fr/…/presentation-apprendre-le-l…
Il a été réalisé par mon amie Annie Collognat, comme Aquilae cruoris, la V.O. du tome 1 ainsi que le manuel de latin de 3è de Magnard, année où Auguste est au programme.
Ci-dessous, Alix en V.O. et la page du dossier d’Annie sur le mausolée d’Auguste où Alix est enfermé dans le tome 7.
Ils n’ont pas été trop de trois pour m’amener mes colis : mes exemplaires auteurs du tome 1 en latin mais aussi des tomes 7 classiques et premium d’Alix senator ont été livrés en même temps à Bayeux. C’est Noël !