La mort de Jeanne d’Arc

Damned ! J’ai raté l’anniversaire de la mort de Jeanne d’Arc hier.

C’est donc le 30 mai 1431 qu’elle fut sortie de sa prison, emmenée place du Vieux-Marché à Rouen et liée à son bûcher.

Plusieurs témoins racontèrent que sa mitre d’infamie ou la pancarte décrivant ses « crimes » masquait son visage. Il n’en fallut pas plus pour que naisse une des fake news les plus populaires du Moyen-Âge: Jeanne avait survécu, une autre avait été exécutée à sa place.

En fait, Jeanne fut même brûlée trois fois de suite. Elle mourut dès la première crémation non à cause du feu mais du monoxyde carbone qui s’en dégageait. Cela aurait pu suffire mais, pour éviter que ne se développe un culte autour de ses reliques, ses bourreaux souhaitèrent que son corps soit entièrement détruit. Son bûcher fut donc rallumé encore deux fois.

Je suis restée plus positive dans le Moi, Jeanne d’Arc écrit avec Jeanne Puchol. Notre sorcière bien aimée accomplit le destin qu’elle s’était choisi en montant sur le bûcher et, en mourant, elle rejoint les anciens dieux.
Ci-dessous, une dernières pages de cet album aux éditions Ronds dans l’O de Marie Moinard.