“Autoportrait avec deux élèves” par Adélaïde Labille-Guiard (11 avril 1749 – 24 avril 1803), Metropolitan Museum of Art, New York.
Pastelliste et peintre, Adélaïde Labille-Guiard fut une des rares femmes à entrer à l’Académie royale de peinture et de sculpture à une époque où il était encore jugé “indécent” qu’une femme s’exerce au modèle vivant ou fasse le portrait d’un homme.
Séparée de son mari, puis divorcée dès que le permit la Révolution, elle dut d’ailleurs faire face à une campagne de dénigrement qui l’accusa de coucher avec ses professeurs et ses modèles et donc, de devoir sa carrière plus à sa prostitution qu’à son talent.
Souvenir, souvenir… Je viens de tomber sur une page FB sur les fresques BD de Bruxelles. Denis et moi avons longtemps habité rue de l’Étuve dans la résidence Légende.
Nous avons vu peindre la fresque Tintin sur le mur perpendiculaire. Mon bureau était juste derrière la fenêtre à côté de Milou. J’ai écrit plusieurs années avec sa truffe sous les yeux.
A l’époque, il n’y avait pas un magasin de vêtements au rez-de-chaussée mais un bar où se réunissait les Amis du Manneken Pis et où il y avait partout des copies de la statue avec plein d’habits différents. C’était très amusant. Je regrette de ne pas avoir pris des photos maintenant que ça a disparu.
Le 8 avril 1820, sur l’île de Milo, un paysan grec découvrit une statue d’Aphrodite, sans bras et le buste séparé du reste du corps, sous les yeux ébahis d’un marin français.
Datant du deuxième siècle avant notre ère, la « Vénus » réassemblée devint la première statue grecque à entrer au Louvre et surtout la première à être exposée incomplète, telle qu’on l’avait trouvée.
Selon le poète latinOvide, avril était le mois de Vénus et son nom venait de la version grecque de celui de la déesse de l’Amour : Aphrodite.
Peut-être est-ce pour cela qu’une scène de fiançailles illustre le mois d’avril dans les très riches heures du duc de Berry. Sur la gauche, on voit un jeune couple échanger des anneaux. On ignore s’il s’agit de la fille ou de la petite-fille du duc et de leur futur mari.
A côté d’eux, des suivantes cueillent des fleurs devant un château, celui de Dourdan ou celui de Pierrefonds.
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On fait des farces à ses amis le 1er avril depuis au moins le XVIIe siècle. Mais l’origine de cette pratique est inconnue. Deux siècle plus tôt, un « poisson d’avril » est un entremetteur ou un valet qui porte les billets doux de son maître à l’heureuse élue. Rien à voir donc !
Depuis, on a cherché beaucoup d’explications. Le 1er avril aurait été le premier jour de la pêche au Moyen-Âge ou bien une reprise des « Hilaria », des fêtes romaines pendant lesquelles on jouait des satires et des farces, ou encore un moyen de marquer la fin du Carême et de l’obligation de manger du poisson. On a pensé aussi à la sortie du signe zodiacal des Poissons.
Bref, le mystère reste entier.