Avec un nouveau mois arrive une nouvelle preview du prochain Alix senator à paraître cet automne chez Casterman. Voici donc la page 6 de l’album avec une évocation de l’Atlantide vue par Alix, Kachta et Titus. On est loin de la Bretagne ici mais la civilisation perdue reste le but ultime de la grande quête de nos héros.
Board et dessins noir et blancs sont toujours de Thierry Démarez et couleurs de Jean-Jacques Chagnaud.
Mais qu’était devenu Qaâ laissé en mauvaise posture à la fin de la page 1 de l’album ?
Une première réponse avec la page 5 🙂 dessinée par Chrys Millien et mise en couleurs par Florence Fantini.
Et voici la page 5 du tome 15 d’Alix senator qui sortira cet automne. Après une entrée en matière autour d’une étrange cérémonie auprès de pierres levées mégalithiques (pages 1 à 4), on revient à nos héros. Alix et ses compagnons arrivent en Armorique, toujours sur les traces de la mystérieuse Atlantide… Et si les cercles de pierres avaient une origine atlante ?
Je vous laisser apprécier le travail de narration et de dessin de Thierry Démarez avec la page en noir et blanc et le story-board ainsi que celui sur les couleurs de Jean-Jacques Chagnaud avec sa mise en couleur seule.
J’adore ces ambiances de neige. Jacques Martin aimait représenter la Gaule en hiver. Nous l’avons gardé cette habitude avec plaisir.
Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que j’appartiens à un collectif d’auteurs appelé l’Atelier virtuel. Nous avons une chaîne Twitch sur laquelle nous faisons régulièrement des émissions sur la BD en général et nos activités en particulier.
La semaine dernière, c’était mon tour de répondre aux questions de Gregdizer, notre intervieweur en chef :
Après les trois premières que vous pouvez toujours découvrir sur ce site, voici la page 4 finalisée du tome 15 d’ Alix senator à paraître à la rentrée prochaine chez Casterman.
Elle est accompagnée des couleurs de Jean-Jacques Chagnaud libérées du trait de Thierry Démarez.
Tout va très bien du côté de La Déesse d’ambre, le Thorgal Saga que je réalise avec Christophe Bec au co-scénario et au dessin. Il travaille actuellement sur la page 43 de l’album qui devrait en compter 96. Les couleurs seront réalisées par le talentueux Gaëtan Georges.
Ci-dessous une case extraite de la planche 40 où Thorgal semble en bien mauvaise posture…
Peinture de Léon Viardot, conservée au Musée Anne-de-Beaujeu
Voilà plusieurs fois que j’entends citer « l’épée de Damoclès » dans les discours politiques ces derniers jours pour désigner une catastrophe menaçant de nous tomber dessus incessamment sous peu.
Vous vous en doutez, cette expression, « l’épée de Damoclès », date de l’Antiquité, de l’Antiquité grecque pour être précise. Mais elle a été popularisée par Cicéron qui s’en est servi dans ses Tusculanes, les discours qu’il a prononcés dans sa cité de Tusculum pour présenter sa philosophie morale. Pour ceux qui ont vu la série « The Good place », Cicéron, était un peu le Chidi des guerres civiles romaines. Il a d’ailleurs beaucoup tergiversé lui aussi, mais c’est une autre histoire.
Revenons à Damoclès et à son épée. Selon la légende, Damoclès était un orfèvre qui vivait dans la cité grecque de Syracuse, en Sicile au IVe siècle avant notre ère. Il était proche du tyran local, Denys l’Ancien, auquel il ne cessait de dire à quel point il avait de la chance d’être le maître absolu de la ville. Denys, à force d’entendre son courtisan lui répéter les mêmes choses, finit par lui proposer de prendre sa place un jour durant pour voir en quoi consistait vraiment la vie d’un tyran. Damoclès accepta.
La journée se passa au mieux et se conclut par un somptueux festin. L’orfèvre était au comble de la joie quand il leva la tête et aperçut une épée suspendue par un unique crin de cheval au-dessus de lui. Elle pouvait tomber et le tuer à tout moment.
Bien sûr, c’était Denys qui l’avait fait accrocher là. Il voulait ainsi montrer à Damoclès que, si un tyran jouissait d’une grande richesse et d’un grand pouvoir, il avait aussi constamment peur d’être assassiné. Il était donc plus angoissé, voire plus malheureux que la plupart des hommes, que ceux en tout cas qui ne recherchaient ni le pouvoir ni la richesse.
On voit bien où Cicéron voulait en venir en racontant cette histoire… Un dernier détail « amusant » : il a rédigé les Tusculanes en 45 avant notre ère, quelques mois avant l’assassinat de Jules César. Le dictateur perpétuel de Rome aurait peut-être dû prendre le temps de lire un peu plus de philosophie morale.
Chères amies et amis, de 2006 à 2010, le sémillant Malo Kerfriden et moi avons commis une série d’aventures fantastiques se déroulant en URSS, entre guerre froide et conquête spatiale : KGB , le complot cosmique.
Aujourd’hui, ces aventures ressortent chez Quadrants (éditions Soleil) sous la forme d’une intégrale. Vous pourrez la trouver en librairie le 2 mai prochain.
Résumé éditeur :
1961. Les apparatchiks s’affairent, inconscients du danger. D’horribles phénomènes se succèdent au Kremlin, menant deux enquêteurs versés dans le paranormal sur les traces de l’étrange docteur Von Ausch. Il se rend au pas de tir de Baïkonour : l’URSS cherche à damer le pion aux États-Unis pour la conquête spatiale. Que cherche-t-il à y faire ? Ava et Dimitri pourront-ils déjouer le complot ?
Après la page 2, voici la page 3 du Gardien du Nil, le prochain Alix dessiné par Chrys Millien et mis en couleur par Florence Fantini. Vous pourrez le retrouver à l’automne prochain en librairie.
Après Alix dans les rues de Rome, voici donc Alix au Sénat… Une scène prémonitoire en somme.