Photos de Pétra

Quelques images de la mystérieuse cité du tome 8 d’Alix senator.

Publié le Catégories Alix Senator, Bande dessinée, Histoire antique
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Alix senator 8 en librairie aujourd’hui

Le grand jour est enfin arrivé : vous pouvez retrouver La Cité des poisons, le tome 8 d’ Alix Senator dans toutes les bonnes librairies de l’empire.

“Malgré son deuil, Alix est envoyé par Auguste dans la cité de Pétra, la capitale cachée du royaume de Nabatène. Le cynique ministre Syllaios rêve de renverser son souverain décadent et veut entraîner Rome dans son complot. Mais la reine Hagirû entend bien rallier plutôt le sénateur à la cause royale. Pour le pouvoir, ils seront prêts à tout : dilapider des trésors, s’allier aux terribles guerriers d’Arabie… et utiliser les plus terrifiants poisons.”

Départ du Comité de sélection du festival d’Angoulême

Et voilà, après trois années consécutives passées dans le Comité de sélection du festival d’Angoulême, je laisse ma place à un nouvel auteur.
Ces trois années, aussi intenses que passionnantes tant du point de vue humain qu’artistique, ont constitué une expérience que je ne suis pas prête d’oublier.
Un très grand merci à Stephane Beaujean, Anne-Claire Norot, Guillaume Dumora, Thi Nguyen, Jean-Pierre Mercier, Romain Brethes et Xavier Guilbert pour tous ces moments forts passés ensemble.

Pour découvrir la sélection de cette année, c’est par ici : Sélection Angoulême 2019

 

Prix Goscinny : Pierre Christin

J’ai eu le grand plaisir de participer cette année au jury du prix Goscinny qui récompense chaque année un scénariste et le plus grand plaisir encore de contribuer à sa remise à celui qui est pour moi un des auteurs majeurs de la Bande Dessinée : Pierre Christin.

Il le reçoit pour “Est-Ouest” paru chez Aire Libre (Éditions Dupuis), mais aussi pour l’ensemble de sa carrière.
S’il ne fallait en citer que deux, “Partie de chasse” ou “Les Oiseaux du maître” (série Valérian), resteront toujours pour moi des albums exceptionnels.

Le jaune : symbolique d’une couleur

Le mot « jaune » vient du latin « galbinus » dérivé de « galbus » qui signifie déjà vert clair, jaune.

Dès le Moyen Âge, on différencie en Occident deux types de jaune : celui qui tire vers l’orangé ou le doré d’un côté et celui qui tire vers le vert de l’autre.
Si l’or est souvent utilisé dans les icônes ou les représentations de saints, le jaune éteint a, dès cette époque, une forte connotation négative. Ainsi, Judas, le compagnon du Christ qui le livre à ses bourreaux, est représenté avec une robe jaune. De même Ganelon, le chevalier félon, a une livrée jaune.

Depuis cette idée de trahison est restée collée au jaune : le « jaune », c’est toujours l’ouvrier briseur de grève, qui trahit ses camarades.

A cela s’ajoutent d’autres symboliques tout aussi déplaisantes : le jaune est la couleur des cocus trahis par leurs conjoints, des colériques que la bile jaune de la théorie des humeurs rend agressifs et violents, du rire jaune embarrassé ou honteux, du teint jaune des malades… On a l’embarras du choix !

Et ce ne sont pas les quelques utilisations positives de cette couleur comme le maillot jaune cycliste qui suffisent à la réhabiliter : le jaune reste encore actuellement la couleur la moins appréciée des Français
(cf Michel Pastoureau et Dominique Simonnet, Le petit livre des couleurs, Paris, Éditions du Panama, coll. « Points », 2005).

 

Milou suit les Traces de la Grande Guerre

Après m’avoir courageusement apporté mon carton d’exemplaires d’auteur, Milou découvre avec autant de plaisir que moi le collectif Traces de la Grande Guerre ( Éditions de la Gouttière) et plus particulièrement Guerre éternelle, le 8 pages réalisé avec les autres membres de l’Atelier virtuel : Denis Bajram, Malo Kerfriden, Thibaud De Rochebrune, Ronan Toulhoat, Julien Carette, Stef Djet, Nicolas Siner, Christelle Robin, Alexis Sentenac, Brice Cossu, Johann Corgié, Yoann Guillo.

Astérix

Le 29 octobre 1959, apparait pour la première fois, le personnage d’Astérix.

René Goscinny et Albert Uderzo collaborent depuis le début des années 50, mais aucun de leurs projets n’a encore rencontré le succès.

En 1959, ils sont contacté par François Clauteaux, un publicitaire, qui veut lancer un journal pour la jeunesse : Pilote. Il leur demande de remplir les pages BD du magasine avec Jean-Michel Charlier.

Uderzo et Goscinny pensent d’abord adapter « le Roman de Renart », un ensemble d’histoires du Moyen-Âge mettant en scène des animaux, mais Raymond Poïvet, un ami dessinateur qui travaille pour le journal Vaillant, leur apprend que celui-ci a déjà publié une adaptation du Roman par Jean Trubert.

Les deux auteurs doivent repenser leur projet alors que le n°1 de Pilote doit sortir seulement deux mois plus tard. Goscinny pense alors à réaliser une BD sur le « folklore français ». Uderzo commence à énumérer les grandes périodes de l’Histoire de France et les deux hommes se rendent compte que celle des Gaulois est encore inexploitée.
Ensuite, comme le dit Goscinny : «  Le personnage (d’Astérix) a été inventé en deux heures par Uderzo et moi, dans un éclat de rire ! ». Uderzo lui donne un compagnon « bas de poitrine » et le tour est joué.

« Astérix le Gaulois » apparaît donc dans le n°1 de Pilote en octobre 1959. 300 000 exemplaires du journal seront écoulés et la série connaîtra plus tard un grand succès auprès des lecteurs.

Aujourd’hui 370 millions d’albums d’Astérix ont été vendus en 111 langues. La série a été déclinée en dessins animés, films, feuilletons radiophoniques, disques, jeux, parc de loisir…

Ci-dessous la couverture du Pilote du 1er avril 1965 :