Amies lectrices, amis lecteurs, vous pouvez désormais découvrir les 20 (oui, les 20) premières pages d’Inhumain, l’album que j’ai réalisé avec Denis Bajram et Thibaud De Rochebrune, sur le site des Éditions Dupuis.
Ça y est… Les tomes 11 d’Alix Senator sont bouclés. Vous pourrez donc retrouver les éditions classiques et premium dans toutes les bonnes librairies de l’empire dès le 4 novembre prochain.
Pour vous mettre en bouche, voici les deux premières cases de l’Esclave de Khorsabad. Je laisse les exégètes d’Alix et de l’Histoire romaine se pencher sur toutes leur significations possibles.
Denis Bajram et moi venons de réaliser un album de science-fiction avec l’excellent et néanmoins sympathique Thibaud De Rochebrune au dessin. Inhumain paraîtra donc le 2 octobre dans la collection Aire Libre des éditions Dupuis.
Un petit teasing ?
« Dans un moment de folie, un petit vaisseau spatial en mission d’exploration s’écrase sur une planète océan inconnue. Heureusement des sortes de pieuvres géantes aident les cinq rescapés à remonter à la surface et à rejoindre la seule île à l’horizon. À leur grande surprise, ils sont accueillis sur le rivage par des humains aussi primitifs que bienveillants. Si ces hommes et femmes au sourire figé se révèlent être cannibales, le plus inquiétant reste leur totale docilité. Les naufragés sont-ils condamnés eux aussi à se soumettre à la volonté du mystérieux Grand Tout ? »
L’été prochain, Jhen revient en Normandie. La Médiathèque municipale de Bayeux organise une exposition autour du Conquérant qui se déroule dans la ville en 1435.
Vous pourrez y admirer des pages de Paul Teng comme celle que je montre ci-dessous ainsi que découvrir les dessous historiques de l’album et avoir un aperçu de nos méthodes de travail.
Il y aura aussi une rencontre organisée avec moi dans l’expo ou bien la salle voisine.
Je viens de lire un article dans le magazine L’Histoire du mois de juin (n°472) qui m’a donné beaucoup à penser (et à discuter avec Denis). Fabien Paquet y parle de l’analyse de la crise sanitaire par Joël Chandelier, spécialiste de la médecine au Moyen-Âge, publiée sur sur medium.com.
Pour résumer, Joël Chandelier met en avant que « les épidémies, Grande Peste de 1348 -1350 comprise, ne changent jamais le monde. » Au mieux (ou au pire ?) elles révèlent les points forts et les failles des sociétés. Pour la Covid-19, on pense tout de suite à la mondialisation ou à la banalisation des transports internationaux. Mais il faut aussi envisager l’allongement de la durée de la vie, par exemple, qui multiplie le nombre de patients âgés ou en mauvaise santé qui seront atteints plus facilement de formes graves voire mortelles.
Cela amène Fabien Paquet à se demander si, au lieu de changer notre société, comme on l’entend souvent dire en ce moment, la crise ne va pas au contraire accentuer certains de ses travers actuels. Et en particulier ce que Gilles Deleuze appelait « la société de contrôle ». Le philosophe, dès 1987, voyait un avenir où triompherait le travail à domicile, les soins à la maison et l’école par Minitel. Comme dit Fabien Paquet, « une société où la communication et l’information, avec leurs messages d’ordre seraient reines ».
Bref, lisez L’Histoire, on y parle aussi de futur.