Octavien, héritier de César

Le 8 mai 44 avant Jésus Christ, Octavien, âgé seulement de 19 ans et quasiment sans expérience politique et militaire, accepte officiellement l’héritage de Jules César et se reconnaît donc comme son fils adoptif et successeur légitime.
Bien sûr, cela ne fait pas du tout les affaires de celui qui était jusque-là le chef des Césariens et entendait bien lui aussi récupérer l’héritage du dictateur : le consul Marc Antoine.
A ce moment, tout le monde parie sur une victoire facile de ce dernier sur son nouvel opposant. Pourtant, 14 ans plus tard, c’est Marc Antoine qui se suicide et Octavien ou plutôt celui que tout le monde appelle désormais Caius Julius Caesar qui prend le contrôle total de Rome.

Ci-dessous trois portraits d’Octavien, César et Marc Antoine.

Publié le Catégories Alix Senator, Éphéméride, Histoire antique
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Abymes : la grande interview

Voici une excellente interview de Denis Bajram et moi à propos d’Abymes, la trilogie réalisée aussi avec Griffo et Loïc Malnati aux éditions Dupuis.
On y parle du fonds, de la forme, de nous, de notre rapport au neuvième art et même des Etats généraux de la bande dessinée.
Un très grand merci à Reno et Julien !

Pour l’écouter dans on intégralité, c’est par ici :

Les Floralies, fêtes des fleurs et des courtisanes

Fresque du Ier siècle ap.J.C., représentant Flore, venant de la Villa Ariana à Stabies et conservée au Musée Archéologique de Naples.

Du 28 avril au 2 mai, on célébrait à Rome les Jeux floraux, « ludi florales » en l’honneur de la déesse Flore, maîtresse des jardins et du renouveau printanier.
Très ancienne, cette fête devint annuelle vers 170 avant notre ère. Elle connu plus tard un grand succès dans tout l’empire.
Il faut dire qu’elle se célébrait pendant 5 nuits consécutives de représentations théâtrales, de danses mais aussi… d’orgies. Car Flore était aussi la déesse des courtisanes et elles participaient activement à ses célébrations.
Cela fit même dire au poète Lactance que le culte était né d’un don d’argent fait par une protituée nommée Flora au peuple romain en échange de l’institution d’une fête en son honneur.

 

 

Une orgie dans Alix Senator, tome 1, avec Thierry Démarez, éditions Casterman

Petit Miracle et guillotine

Le 25 avril 1792, la guillotine était utilisée pour la première fois, un événement que j’ai repris dans mon diptyque fantastique Petit Miracle, dessiné par Griffo.
Le héros, un petit garçon né la tête séparée du corps, maltraité par les adultes, finit par inventer la guillotine pour se venger d’eux. Le 25 avril 1792 est donc un grand jour pour lui. Hélas, tout ne se passe pas comme prévu :

Alix Senator en Pologne

Après Alix Senator en V.O., voici Alix Senator en polonais : un gros volume réunissant les tomes 1 à 3 paraîtra le 15 mai, juste avant la foire du livre de Varsovie.

Po Alix Senator w V.O., tutaj jest Alix Senator w języku polskim: duży tom łączący tomy 1 do 3. Opublikowany 15 maja, tuż przed Warszawskimi Targami Książki.

22 avril : Sparte remporte la guerre du Péloponèse

Le 22 avril 404 avant notre ère, Athènes capitulait devant les troupes spartiates après sa défaite lors de la bataille navale d’Aigos potamos (« rivière de la chèvre »).
Lysandre, le général victorieux, avait non seulement détruit la flotte athénienne, empêchant la ville de se ravitailler efficacement, mais aussi fait massacrer ses 3 000 captifs originaires de l’Attique.
Il fit ensuite détruire les murailles d’Athènes et imposa à la cité un nouveau gouvernement favorable à Sparte : les Trente Tyrans, qui instaurèrent un régime de terreur.
C’était la fin des 27 ans de guerre du Péloponèse et le début de la domination spartiate sur le Grèce. Elle s’acheva en 371 avant notre ère, à la bataille de Leuctre, remportée par les Thébains qui massacrèrent à leur tour l’élite des guerriers spartiates.

Ci-dessous, des Spartiates affrontent des Romains dans Alix Senator, tome 4, avec Thierry Démarez aux éditions Casterman.

Felix dies natalis

Aujourd’hui est un jour sacré pour tous les amoureux de la Rome antique. Selon la légende, c’est le 21 avril 753 avant Jésus-Christ, que Romulus fonda la Ville.
On raconte que, tandis qu’il en traçait les limites avec une charrue, son frère Remus se moqua de ces remparts encore symboliques en sautant par dessus. Furieux, Romulus le tua, réalisant une sorte de sacrifice humain qui allait assurer lasacralité de son tracé.
Plus tard, son geste inspira aussi un adage romain qui allait avoir beaucoup de succès en Italie et ailleurs : insociabile regnum (« Le pouvoir ne se partage pas »).

Ci-dessous, tout droit sortie du fin fond de mes archives, une photo de ma première rencontre avec la Louve allaitant Romulus et Remus, au Capitole, en 2004.