Rosie the riveter

Il n’y a pas longtemps Denis, Fabrice et moi sommes allés voir l’exposition Norman Rockwell dans Le Mémorial de Caen. Jusqu’ici vous avez échappé aux statuts sur ce grand illustrateur américain, mais c’est fini, vous allez y avoir droit.

L’original de « Rosie the riveter », « Rosie la riveteuse » en français n’était pas exposé, pourtant c’est une des plus célèbres couvertures du Saturday Evening Post de Rockwell.
Elle fut publiée en mai 1943 et représente une héroïne de la culture pop de la Seconde Guerre Mondiale. Rosie était alors le symbole des femmes qui remplaçaient les hommes partis au front dans les usines américaines, spécialement les usines d’armement. Ici, la riveteuse piétine même « Mein kampf » le livre d’Hitler.

Plusieurs commentateurs en ont profité pour donner une signification quasi religieuse à son geste et l’ont rapprochée des vierges saintes piétinant le dragon/le mal. Il faut dire que, pour la position de la jeune femme, Rockwell s’est inspiré de celle du prophète Isaïe peint par Michel Ange dans la Sainte-Chapelle.

Mais d’autres interprétations ont vu le jour plus récemment. Rosie participe désormais à la réflexion sur le genre, dans la lignée des théories de Judith Butler (« Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité »).

Calvin et Hobbes

Le 18 novembre 1985, apparaissait pour la première fois, « Calvin et Hobbes » un petit garçon et son tigre en peluche… enfin en peluche… habitant la banlieue d’une petite ville du Midwest.
La série de Bill Watterson connut un grand succès immédiat (et bien mérité) jusqu’à être publiée dans plus de 2400 journaux de par le monde. Elle se termina dix ans plus tard, au grand regret de ses fans dont je fais partie.

Steamboat Willie

En novembre 1928, naissait officiellement la souris la plus célèbre du monde : Mickey, dans le court métrage animé : « Steamboat Willie ».
En fait, deux autres dessins animés avaient été réalisés auparavant avec Mickey mais celui-ci remporta un énorme succès public et marqua les esprits avec sa bande sonore, une pionnière du genre.

L’histoire est assez simple. Matelot sur le bateau à vapeur Willie, Mickey subit les foudres de son capitaine, Pat Hibulaire, et interprète la chanson « Turkey in the straw » avec Minnie et les animaux du bord.
Si on sait l’animation due à Ub Iwerks, les historiens hésitent toujours quant à l’identité du compositeur de la musique: Wilfred Jackson, Carl W. Stalling ou Bert Lewis qui travaillaient tous les trois dans le domaine à cette époque.

En tout cas, une chose est sûre : Mickey appartient à la Walt Disney Company et pour longtemps. « Steamboat Willie » aurait dû tomber dans le domaine public en 2003, mais une loi de 1998 repoussa de 75 à 99 ans l’échéance de la protection d’une œuvre créée en nom collectif d’entreprise.

Alix senator revient avec le printemps

Je viens de l’apprendre, le prochain Alix Senator paraîtra dès le 8 avril prochain. Enfin, bon, ne comptez pas trop trouver des œufs de Pâques dans “La Forêt carnivore”, ou alors avec de longues dents pointues et bien effilées…

Fantasia

On commémore aujourd’hui de bien tristes événements… Mais j’espère qu’il reste tout de même encore une place pour l’humour et la joie sur nos réseaux.
Le 13 novembre 1940, sortait en salle le “Fantasia” de Disney. Et je ne connais pas grand chose de plus réjouissant que sa “Danse des heures” illustrée par la performance des hippopotames et des crocodiles.
Il s’agissait à l’origine d’un ballet tiré de l’opéra “La Gioconda” d’Amilcare Ponchielli, réorchestré et dirigé par Leopold Stokowski à la tête de l’Orchestre de Philadelphie.

A voir ici : https://www.dailymotion.com/video/xgueqb

Rodin et le cannibale

Né le 12 novembre 1840, le célèbre sculpteur Auguste Rodin réalisa vers 1882 cette statue d’ « Ugolin et ses enfants » toujours conservée aujourd’hui dans son musée.

« Ugolin » est inspiré d’Ugolin della Gherardesca, un noble du XIIIe siècle à la sinistre réputation de traître et même de cannibale.
Après avoir trahi plusieurs fois ses alliés pendant les guerres qui ravageaient la péninsule italienne, Ugolin parvint à prendre le pouvoir à Pise. Il le garda en terrorisant ses habitants et en exterminant de façon cruelle ceux qui lui résistaient. Heureusement, un complot mené par Ruggeri Ubaldini, l’archevêque de la ville, finit par avoir raison de lui.
Mais le religieux était au moins aussi cruel que son adversaire vaincu: il le fit enfermer dans une tour avec ses fils et ses petit-fils puis les laissa lentement mourir de faim. La légende dit qu’Ugolin aurait été le dernier à mourir après avoir dévoré les cadavres des siens.

Dante en fit plus tard un personnage de sa Divine Comédie : il le rencontre dans le neuvième et dernier cercle de l’Enfer. Là, pris jusqu’au cou dans les eaux gelées du fleuve Cocyte, Ugolin dévore pour l’éternité la tête de l’archevêque qui l’a condamné à mort.

Table ronde Utopiales : la Cryptographie

” Conserver des données, transmettre l’information, ne pas la rendre forcément accessible à tout le monde, voilà ce qui pourrait définir l’invention de l’écriture dont l’usage ne s’est répandu que depuis environ deux siècles alors que l’humanité en use depuis un peu plus de 5000 ans. La cryptographie serait-elle une couche de complexité sur ce qui l’était déjà ? ”

Pour écouter la table ronde sur la Cryptographie modérée par marion Cuny à laquelle j’ai participé avec Eric Gauthier, Laura Fernandez, c’est par ici :

Table ronde : la Cryptographie aux Utopiales 2019

Rencontre à Bayeux

Vous avez envie de discuter de peplum, de SF ou des deux ? Alors venez me retrouver le samedi 9 novembre à 15h à la (superbe) Librairie Metropolis de la bonne Ville de Bayeux.

En plus, je vous signerai mes derniers opus : Alix Senator ( Casterman BD) et MMCXIX : les Futurs des Belles Lettres (Éditions Les Belles Lettres ).

Playmobil : les dieux grecs !

Grâce soit rendue à Mercure, le dieu du commerce en ligne ! Milou m’a apporté dès ce matin mon cadeau de Noël : les <3 12 grands dieux grecs version Playmobil <3.
Mais pourquoi ne pas les avoir achetés à la boutique du coin me direz-vous ? Tout simplement parce qu’ils ne sont vendus… qu’en Grèce ! Pourquoi ? Aucune idée.

PS : si c’est pour augmenter la frustration, c’est bien joué : j’ai craqué dès que je l’ai vus et que j’ai su que cela allait être compliqué de les avoir.

Petit retour sur le Fléau des dieux

Le 23 octobre 425, le jeune Valentinien III devenait empereur d’Occident. Vous ne le connaissez sans doute pas mais c’est sous son règne qu’Attila attaqua l’empire romain et affronta le patrice Flavius Aetius.

Valentinien est donc aussi un des personnages principaux du Fléau des dieux, la version space opera que j’ai réalisée avec Aleksa Gajic de la guerre des Huns contre les Romains.
Voici donc deux pages du tome 3… On est à Rome et l’impératrice Galla Placidia, mère de Valentinien, flirte avec Flavius Aetius… Enfin croit-elle : c’est en fait sa fille Flavia qui a pris sa place sous son armure.
Ça m’a beaucoup amusé à l’époque de changer le sexe du défenseur de l’empire romain. Et une jeune fille chef d’armée dans la BD, ce n’était pas si courant que ça à l’époque. Ça a beaucoup fait jaser.